[image] Photo : Riad Par Amar Rafa Le conseil national ordinaire du Front des forces socialistes (FFS) se réunira en session ordinaire ce prochain week-end, soit les 22 et 23 juin. Outre l'évaluation qui sera faite de sa participation à ces joutes électorales, l'ordre du jour du conseil national du plus vieux parti de l'opposition comportera également un débat sur les élections locales prévues l'automne prochain, selon les indications fournies à l'APS par le premier secrétaire national du parti, Ali Laskri. La prochaine session de la plus haute instance du parti entre deux congrès du FFS, souligne-t-on, a été précédée par une série de rencontres qu'a eues M. Laskri avec les conseils fédéraux du parti dans 42 wilayas, consacrées à l'évaluation de la campagne des législatives du 10 mai dernier. Elle intervient également avant la réunion du secrétariat national du FFS, qui servira à établir l'ordre du jour et à évaluer la précédente campagne. M. Laskri a estimé qu'en général la campagne menée par le FFS lors des dernières législatives a été appréciée «positivement» par les structures du plus vieux parti de l'opposition. Le FFS a réussi à décrocher 27 sièges à la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), après son boycott des législatives de 2003 et 2007. M. Laskri a expliqué que le conseil national débattra de la restructuration des instances du parti qui devrait intervenir avant l'organisation des congrès régionaux du FFS, qui se tiendront le mois de juillet prochain en prévision du 5e congrès du FFS, a souligné M. Laskri. Le dernier congrès du parti de Hocine Aït Ahmed s'est déroulé en septembre 2007. Cette session ordinaire du conseil national devrait marquer, ainsi, le début d'une phase de restructuration interne, en adéquation avec la nouvelle orientation du parti, entamée avec sa participation aux dernières élections législatives de mai 2010. Il convient de signaler, à l'occasion, la conjoncture particulière que traverse le parti, marquée par des «mécontentements» exprimés publiquement par certains cadres, au sujet de la ligne politique imprimée au parti depuis sa participation aux dernières élections législatives. D'où la demande formulée par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, aux instances du parti de sévir contre certains «militants au comportement nuisible aux FFS». Il est prévu donc que cette instance discutera de la situation organique du parti et des dernières décisions disciplinaires prises, notamment à l'encontre de deux cadres du parti qui ont été suspendus de toute activité au sein et au nom du parti pour s'être opposés à la participation du parti aux dernières législatives et avoir tenu publiquement (dans la presse) des propos dans ce sens, et qualifié cette participation de «compromission avec les cercles du régime». Il s'agit de l'ancien premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) et député élu sur la liste de Tizi Ouzou aux dernières législatives, Karim Tabbou, et de Samir Bouakouir, représentant du FFS à l'étranger.