Photo : Riad Par Sihem Ammour La clôture officielle a débuté, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du commissaire du festival, Azzedine Guerfi et de nombreux participants, par la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours de la nouvelle, organisé dans le cadre du festival. En marge de la cérémonie, la ministre de la Culture estime : «On peut dire que l'édition de cette année est une édition réussie, qui a atteint ses objectifs. Cette réussite on peut la mesurer, d'une part, par l'engouement du public, qui était présent en grand nombre, pendant toute la durée des manifestations. Les visiteurs se sont non seulement intéressés aux livres proposés au niveau des stands, mais ont également participé intensément aux différentes activités annexes qui ont été proposées par les organisateurs. D'autre part, cette réussite s'est également fait sentir par le fait que le festival soit décentralisé au niveau d'Alger, mais aussi dans deux autres wilayas du pays. Je pense que le Feliv a su accomplir son travail de service public, en rapprochant le livre, en tant qu'objet, du citoyen, mais aussi par son aspect humain, à travers les rencontres avec les écrivains et les auteurs, ce qui est très important.» C'est sous les applaudissements de l'assistance que le premier prix de la nouvelle en langue arabe a été décerné à Smaïn Djellal, de Sétif, pour son essai La réalité de la vie. Mohand-Akli, de Bordj Bou Arréridj remportera, lui, le premier prix de la nouvelle en tamazight, pour Inid thamertiw eldzair (Dis ma patrie l'Algérie), tandis que la distinction pour la nouvelle en langue française est allée à Maâche Tarek Islam, d'Alger. Il est à noter que les jurys étaient présidés par le journaliste Hamid Abdelkader pour la nouvelle d'expression arabe, l'écrivain Rachid Mokhtari pour la nouvelle en tamazight et la romancière Maïssa Bey pour la nouvelle en langue française. Des prix d'encouragement ont également été décernés à plus d'une vingtaine de bédéistes, dont la plupart étaient des enfants ayant participé aux ateliers du dessin manga, organisé dans le cadre du festival.Pour sa part, le commissaire du Feliv, Azzedine Guerfi, a également exprimé sa satisfaction sur le bon déroulement de cette édition, en mettant en exergue le fait qu'«il y a eu un plus grand rapprochement avec le grand public notamment avec les passants des stations de métros et ceux du site du terminus de tramway, à Bordj El Kiffan. Il était très intéressant d'utiliser les moyens de transports pour toucher un plus grand nombre d'Algériens et les sensibiliser sur la manifestation et sur l'importance de la littérature jeunesse. Il y a eu un accueil très chaleureux du public, grâce aux différentes initiatives, qui ont permis d'aborder le livre et la lecture autrement», ajoutera le responsable du Feliv 2012. «Une chose est sûre : avec la prochaine édition, nous allons nous rapprocher davantage des lecteurs, notre objectif principal», ajoutera-t-il en conclusion.