Bouteflika a estimé que la «première responsabilité» incombant actuellement à la jeunesse africaine consiste en l'acquisition des armes du savoir et de la connaissance pour livrer les nouvelles batailles du développement. «Dans l'environnement international d'aujourd'hui, placé sous le signe de la compétition et de la performance, la première responsabilité qui incombe à notre jeunesse consiste à acquérir les armes du savoir et de la connaissance, indispensables pour livrer les nouvelles batailles du développement et de l'émancipation», a écrit le président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration de la Journée de la jeunesse africaine. Cette journée traduit, a souligné le chef de l'Etat, «les attentes placées en la jeunesse et dans son extraordinaire dynamisme pour contribuer à relever les défis auxquels notre continent est confronté». «Il est indubitable, de ce point de vue, que c'est à travers la valorisation et l'exploitation des énormes potentialités de sa jeunesse et la mise à contribution efficiente de sa vitalité que l'Afrique réussira son insertion dans un monde de plus en plus global et complexe», a-t-il affirmé. Il a, également, souligné que les chefs d'Etat africains comptent sur l'apport de la jeunesse pour «traduire l'espoir de voir l'Afrique émerger sur la scène mondiale et prendre la place qui lui revient naturellement en tant que continent d'avenir». Le président Bouteflika a relevé en outre que la Journée de la jeunesse africaine représente «une fête pour tous les Africains» car, a-t-il dit, «elle leur permet de renforcer les liens de fraternité et de solidarité entre les jeunes Africains». Le président de la République a mis en exergue aussi la coïncidence de la célébration de la Journée de la jeunesse africaine avec l'anniversaire du lancement de la glorieuse révolution de Novembre 1954 «qui a vu la jeunesse algérienne, dans un formidable élan, prendre en charge son destin et celui de sa nation pour recouvrer l'indépendance nationale, la liberté et la dignité». «Je suis reconnaissant aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine qui ont décidé de retenir cette date mémorable dans l'histoire de l'Afrique en tant que date propice pour la célébration de la Journée de la jeunesse africaine», a-t-il ajouté. La signification et la symbolique de la célébration de la Journée de la jeunesse africaine résident, également, «dans le message dont est porteuse la date du 1er Novembre et qui situe les responsabilités historiques incombant aux jeunes Africains, appelés à perpétuer le sens du sacrifice et de l'effort de leurs aînés, au service des intérêts supérieurs de notre continent», a affirmé le chef de l'Etat. «Nul ne doit douter que la jeunesse africaine est non seulement consciente de ce sens du devoir, à l'endroit de l'ensemble de la famille africaine, mais qu'elle a également la volonté et la détermination d'assumer ce rôle historique», a-t-il poursuivi. Evoquant les «difficultés rencontrées au quotidien par une partie considérable» des jeunes Africains, difficultés «susceptibles d'altérer leur enthousiasme», le président Bouteflika a affirmé : «Je voudrais m'adresser à eux pour les assurer que nous sommes tous attentifs à leurs préoccupations et à leurs aspirations». Le président de la République n'a pas manqué d'exprimer, au début de son message, à tous les jeunes Africains ses «sincères félicitations» et «vœux les plus chaleureux de paix, de bien-être et de progrès».