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Le commerce informel pèse sur le consommateur durant ce mois de Ramadhan Les actions de sensibilisation sont encore loin de convaincre le consommateur de changer son comportement
Photo : Riad De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzedine
Le mois de Ramadhan de cette année semble très particulier, il se particularise par sa chaleur terrible qui règne sur plusieurs parties du pays laquelle devient très influente sur les jeûneurs.Ce climat a donc aussi une influence sur la mobilité des citoyens qui doivent limiter le nombre de leurs déplacements quotidiens pour s'approvisionner en produits alimentaires et ce, pour éviter les effets négatifs du rayonnement solaire.Cependant, en dépit de cette situation, de nombreux consommateurs n'arrivent pas à se contrôler sous l'effet du carême ; ils préfèrent effectuer leurs achats à n'importe quel moment tant qu'ils disposent de moyens de déplacement munis de la climatisation. En revanche, l'autre tranche de la société, réduite à se déplacer à pieds, fait du magasinage soit tôt le matin, soit vers la fin de la journée.Si le problème de la mobilité influe sur le consommateur, il se trouve que la flambée des prix dans les marchés vient aussi pour l'inquiéter, le mettre devant une situation délicate, ce qui l'oblige parfois à faire de longs déplacements pour s'approvisionner à des prix un peu supportables.Au niveau de la wilaya d'Aïn Defla, les citoyens préfèrent se rendre dans les endroits où les vendeurs de légumes et fruits sont eux-mêmes producteurs. Dans la localité de B'da, de nombreux citoyens se rendent régulièrement pour acheter des fruits et légumes frais à des prix très supportables.Généralement, ce sont les gens véhiculés qui arrivent à joindre ce petit marché situé à environ une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya et qui se dresse à proximité de la route menant à la commune de Mekhatria. Parfois même, on observe des bouchons dans la circulation, vu que ce petit marché est très fréquenté.Entre autres, de nombreux marchés illicites sont apparus durant ce mois de Ramadhan au niveau du tissu urbain des villes, mais les prix appliqués sont très élevés. Ces vendeurs, même s'ils activent illégalement vis-à-vis de la loi, d'autant qu'ils ne payent ni impôts ni droit d'occupation des trottoirs, ne baissent pas les prix par rapport aux commerçants réglementés.Cette situation pousse ainsi les citoyens à se rendre vers les autres communes de l'intérieur de la wilaya où les vendeurs sont généralement de petits agriculteurs qui préfèrent écouler eux-mêmes leur récolte. Ainsi, de nombreux citoyens se rendent aussi vers la commune de Bourached située au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya où le marché de cette ville à caractère rural affiche des prix très acceptables.Pour ce qui est des autres produits alimentaires, les citoyens se sont habitués à fréquenter les vendeurs en gros et les grandes surfaces où les prix sont un peu plus bas par rapport à ceux appliqués par les détaillants dont certains préfèrent augmenter leur marge bénéficiaire.Les vendeurs de kalbelouz et zalabia sont apparus également un peu partout dans les ruelles des villes où l'absence d'hygiène est constatée. Ces vendeurs de différents âges se placent ainsi dans les ruelles très fréquentées pour exposer sur les trottoirs et dans un environnement plein de poussière des produits de consommation représentant un risque pour la santé du citoyen.Cette habitude visible un peu partout dans les villes de la wilaya d'Aïn Defla montre que les vendeurs n'accordent aucune considération pour la santé du consommateur.La lutte contre ce phénomène n'est pas apparente pour l'instant, d'autant plus qu'on continue de voir ce genre de commerçants saisonniers qui s'adonnent à ce type d'activité pour diverses raisons mais sans prendre les mesures nécessaires permettant de protéger le consommateur.En somme, de nombreux citoyens n'accordent pas une grande attention aux produits qu'ils consomment durant ce mois de Ramadhan d'autant qu'ils prennent le risque d'acheter des produits mal conservés et vendus sur les trottoirs où le manque d'hygiène n'est plus à démontrer. Entre autres, la sensibilisation du consommateur qui est aussi une tâche importante pour les associations activant dans ce domaine semble encore loin de convaincre le citoyen sur certaines pratiques pouvant le protéger contre les différents risques qui pèsent sur sa santé.