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La baisse des prix reste tributaire de l'offre dans les marchés à Aïn Defla Devant l'absence d'une réglementation fixant les prix des fruits et légumes
Photo : Sahel De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine La population s'est déjà habituée depuis un certain temps à l'augmentation des prix des produits alimentaires à l'approche du mois de Ramadhan. Les prix des fruits, légumes et viandes flambent à travers les différents marchés de la wilaya de Aïn Defla, pourtant connue pour sa vocation agricole, et ce, à quelques jours seulement de ce mois sacré.Cette situation est courante depuis qu'il n'y a plus de loi fixant les prix, à part celle concernant certains produits subventionnés (lait, semoule…). Le marché qui est donc libre a permis à certains commerçants de verser dans la spéculation depuis que l'informel a gagné du terrain.Certains vendeurs à la sauvette prennent position dans de nombreux endroits du tissu urbain pour écouler leurs fruits et légumes, et sont rarement dérangés par les services concernés. Ce genre de commerçant est montré du doigt comme premier responsable des augmentations des prix au chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla. C'est ce que constatent de nombreux citoyens qui préfèrent faire leurs achats dans les communes avoisinantes où les prix des fruits et légumes sont acceptables d'autant qu'ils enregistrent une baisse pouvant atteindre parfois 20 DA le kg. A Bourached, Sidi Lakhdar (ex-Lafaronde) et Khemis Miliana, les fruits et légumes, souvent de bonne qualité, sont cédés à des prix très raisonnables. De nombreux citoyens habitant le chef-lieu font des déplacements programmés vers ces communes pour s'approvisionner à moindre prix. Selon des observateurs interrogés à ce sujet, cette augmentation des prix est due à l'absence de marché bien organisé au niveau de plusieurs communes de cette wilaya. Notre virée dans le chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla où s'installent de nombreux commerçants exerçant dans un cadre informel, nous a permis d'apercevoir cette augmentation des prix à quelques jours du mois de Ramadhan. Le prix de la tomate oscille entre 50 et 60 DA selon la qualité du produit, la carotte entre 50 et 60 DA, l'oignon affiche 35 DA et la courgette peut atteindre 50 et 60 DA/kg. La pomme de terre, quant à elle, se vend à 40 DA dans la ville de Aïn Defla alors qu'elle est cédée un peu moins cher dans les autres communes. Les prix des différentes viandes ont enregistré également une hausse à l'approche de ce mois sacré. Concernant les causes de cette augmentation les services de la Direction du commerce de cette wilaya disent que le marché est libre et que leur mission consiste à contrôler l'exercice de l'activité, la qualité des produits, l'affichage des prix et les factures ainsi que les prix des produits subventionnés par l'Etat, à savoir le lait, la semoule, etc. D'après ces mêmes services, la construction de nouveaux marchés permettrait de mieux organiser l'activité et de lutter contre le commerce informel. Un programme a été tracé par les services de la Direction du commerce afin de contrôler l'activité commerciale et lutter contre la fraude et l'écoulement des produits de mauvaise qualité. Des brigades vont ainsi sillonner les 36 communes de cette wilaya durant ce mois de Ramadhan.