La piste du Stade olympique de Londres, est une forme améliorée par rapport à celles des J0-2008 de Pékin et des Mondiaux-2009 de Berlin, où la mégastar du sprint Usain Bolt avait battu chaque fois des records du monde, est un anneau sur lequel «on vole et rebondit». «On a l'impression d'être propulsé dans le dos», a remarqué l'Américaine Tianna Madison, vendredi à l'issue des séries du 100 m dames. «On se sent porté par un phénomène d'entonnoir à la fin», a ajouté la Française Véronique Mang, qui a mis son chrono médiocre (11''41) sur le compte des «moyens du moment». Entreprise piémontaise de Cuneo (Nord-Ouest), Mondo fabrique les pistes et autres installations sportives pour les grands événements depuis les JO de Montréal-1976. Après le revêtement bleu «flashy» du Nid d'Oiseau futuriste de Pékin et du monumental stade de Berlin, datant des J0 1936, la firme est revenue au classique «terre rouge» pour la Mondotrack déroulée dans la capitale britannique. Selon les chercheurs et ingénieurs de l'université de Pavie, qui travaillent sous la direction de Mauro Testa, elle a même été conçue, jusqu'aux alvéoles, en fonction des conditions climatiques locales. Hier, les coureurs du tour de piste ont testé à leur tour la rapidité de l'implantation. Ainsi le Belge Jonathan Borlée, dès les séries du 400 m, a «explosé» le record national en 44 sec 43/100. Le sprinteur britannique Harry Aikines-Aryeetey, qui en avait compris l'exceptionnel rebond en mai dernier à l'occasion des championnats universitaires, avait prédit un record du monde de Bolt «si les conditions atmosphériques sont bonnes». «J'ai fait un test avec une balle de cricket. Sur une piste normale, elle rebondit jusqu'au genou. Sur celle du stade olympique jusqu'à la hanche», avait expliqué Aikines-Aryeetey.
Triathlon : la suissesse Nicola Spirig sacrée championne olympique La suissesse Nicola Spirig a remporté la médaille d'or du triathlon des Jeux Olympiques 2012 de Londres, hier, devant la Suédoise Lisa Norden, qui a pris l'argent et l'Australienne Erin Densham, le bronze. Spirig, 32 ans et triple championne d'Europe, s'est imposée au sprint devant ses concurrentes.Après 1,5 km de nage, 43 km de vélo et 10 km de course, l'or s'est joué sur la ligne d'arrivée franchie dans la même seconde par Spirig et Norden, dans un temps de 1h 59m et 48/100. Mais c'est bien Spirig qui a déclenché le chrono la première, devenant la deuxième suissesse médaillée d'or dans cette discipline après Brigitte MacMahon, qui avait enlevé le premier titre dans cette discipline apparue au programme olympique aux JO de Sydney en 2000.