Comme un symbole, les basketteurs américains se sont adjugés une dernière médaille en vermeille pour la route. Ils sont venus à bout de l'Espagne (107-100), championne d'Europe en titre, dans un match qui aura tenu toutes ses promesses entre deux ténors du basket-ball mondial. La moisson finale de médailles des USA s'élève ainsi à 104 médailles, dont 46 en or. Un total qui permet aux Etats-Unis de reprendre la première place qu'elle avait perdue en 2008, à Pékin, au profit du pays hôte à l'époque, la Chine. Les Chinois, qui ont longtemps monopolisé cette première place en enchainant les podiums l'un après l'autre, ont dû se contenter d'une seconde place. La surprise de ces jeux est la Grande-Bretagne, pays organisateur, qui s'est invitée au podium final de ces joutes avec 29 «God Save The Queen» qui ont retenti au «United Kingdom», dont 7 grâce aux pistards Britanniques qui ont enflammé le vélodrome olympique complètement acquis à leur cause. Chris Hoy, le pistard de 37 ans, est monté à deux reprises sur la plus haute marche du podium pour rentrer dans le cercle très fermé des multi-médaillés. Ce cercle VIP, qui compte des noms comme Bolt (Jamaïque), Michael Phelps (USA) ou encore la sprinteuse américaine Allyson Félix qui est repartie de Londres avec 3 médaille en or. Le coureur caribéen a fait un second triplé historique (100m, 200m et le relais 4X100m) alors que le nageur Phelps a réussi à empocher 6 médailles (dont 4 en or) pour porter sa récolte à 23 médailles olympiques dont 19 en vermeil. Entre Sydney 2000 et Londres 2012, le géant (par sa taille et son talent) américain a «surnagé» les bassins mondiaux comme Bolt a «survolé» la piste du stade olympique. Des légendes vivantes donc qui auront marqué les esprits qui se souviendront sans doute et à jamais de ces «extra-terrestres» aux exploits surhumains. Ces deux-là-surtout, nous viennent d'une autre planète. Un Bolt en or, tout comme cette génération de sprinteurs jamaïcains, qui ont pu tenir tête aux USA dans les épreuves reines de l'athlétisme que sont les épreuves de vitesse (100 et 200 m). L'autre moment fort à Londres, a été le (nouveau) sacre olympique des handballeurs français qui sont devenus la première nation à conserver son titre. Quatre ans après Pékin, les «Experts» ont remis ça et se sont imposés, avant-hier, en finale face à la Suède (22/21). La délégation française est la 7e au classement des nations qui comptent le plus de médailles avec 34 dont 11 en or, et a fait un bond de 3 rangs au classement final par rapport aux derniers jeux. L'Afrique, pour sa part, a fait moins bien et la compagne a été moins «lucrative» qu'en Chine (40 médailles). Au total, 34 médailles ont été remportées par les représentants africains, dans 7 sports différents. Le tiers fut en or (11).Sur le podium africain, l'Afrique du Sud s'adjuge la 1re place avec ses 6 médailles (3 or, 2 argent et 1 bronze). Ensuite on retrouve l'Ethiopie avec 7 médailles (3 or, 1 argent et 3 bronze) et enfin le Kenya qui ferme la marche avec 11 médailles (2 or, 4 argent et 5 bronze). Une régression due sans doute aux contre-performances de certains athlètes qui ont déçu lors de ces jeux et des disciplines qui ont réalisé de moins bon résultats à l'instar de la natation sud-africaine et l'athlétisme. Parmi les déceptions on citera la nageuse Kirsty Coventry qui repart de Londres sans aucun podium, la Zimbabwéenne était sur une série de 3 médailles à Athènes (2004) et 4 à Pékin (2008). Loin de tous ces comptes, cette grande manifestation sportive nous a fait vibrer pendant un peu plus de deux semaines, pour nous quitter et nous donner rendez-vous en 2016 sur les terres brésiliennes, à Rio. M. T.