Le groupe Gdim Izik composé de détenus sahraouis a affirmé sa ferme détermination «à continuer sur la voie tracée par le peuple sahraoui à travers de grands sacrifices pour son droit légitime à la liberté et à l'indépendance nationale». Cette déclaration intervient à l'occasion d'un message que ces détenus dans la prison de Salé, au Maroc, ont adressé au président sahraoui à l'occasion de l'Aïd. Ils ont réaffirmé «l'appel de loyauté et d'engagement pour continuer sur la voie des vaillants martyrs» pour atteindre et concrétiser «l'aspiration légitime et le droit juste à la liberté et l'indépendance nationale». Et les détenus d'ajouter : «Nous saisissons cette occasion pour adresser un salut de militant au frère Mohamed Abdelaziz, chef de l'Etat, secrétaire général du Front Polisario, aux membres du secrétariat national et aux combattants de l'Armée de libération populaire sahraouie ainsi qu'à toutes les populations dans les camps de la dignité et de la fierté et les régions occupées, collectivités et sites universitaires.» Rappelons que les prisons marocaines abritent plus de 67 détenus politiques sahraouis. Par ailleurs, et selon l'agence de presse sahraouie, la présidente de la Fondation Robert-Kennedy des droits de l'Homme sera l'hôte des camps de réfugiés sahraouis à partir de demain et jusqu'à la fin du mois en cours. La fille de Robert Kennedy qui préside la Fondation du même nom sera à la tête d'une délégation composée de 4 organisations internationales des droits de l'Homme. La délégation évaluera la situation des droits de l'Homme sur le terrain «en discutant avec les défenseurs des droits de l'homme, les autorités gouvernementales et les familles séparées par ce conflit», a précisé Mme Kennedy qui souhaiterait «attirer l'attention de la communauté internationale sur cette question et appuyer la dotation d'un mécanisme onusien pour la surveillance et la protection des droits de l'Homme» au Sahara Occidental. Notons que la Fondation Robert-Kennedy avait décerné en 2008 le prix des droits de l'Homme à la militante sahraouie Aminatou. F. A./APS