Le choix de l'Algérie pour la production de l'insuline Novo Nordisk à partir de 2013 n'est pas le fait du hasard, a souligné, hier à Copenhague, le vice-président de Region international operation du groupe danois, Jesper Hoiland senior, en marge des travaux de la 4e session du comité de pilotage du projet de partenariat Novo Nordisk-Saïdal. C'est dû principalement à l'importance du marché algérien en la matière, a-t-il insisté. «L'importance du marché algérien a motivé le choix de ce pays, parmi un certain nombre de pays développés, pour la fabrication de l'insuline», a-t-il dit dans une déclaration reprise par l'APS. Et il ne s'agit pas de n'importe quels pays mais du Danemark, des Etats-Unis d'Amérique, de la France, de la Chine, du Brésil et du Japon. Des pays ayant enregistré de grandes avancées dans le domaine de la production pharmaceutique et qui sont des partenaires du groupe depuis de longues années. L'autre facteur qui a motivé le choix des représentants du groupe pharmaceutique est le fait que l'Algérie fait partie de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Ce partenariat se veut donc un exemple pour les autres pays de la région qui veulent s'associer avec le groupe danois dans le même domaine. «L'objectif du partenariat à long terme avec le groupe Saïdal consiste à assurer aux patients algériens la même technologie pour tous types de médicaments fabriqués par Novo Nordisk de par le monde», a indiqué le même responsable. Et ce dernier d'affirmer son souhait de voir les deux pays renforcer davantage leurs relations dans le domaine du médicament, mais aussi d'autres initiatives devant aider à la promotion de la santé du citoyen. Interrogé sur son partenariat direct avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le représentant du groupe danois a cité «la clinique mobile qui a sillonné certaines wilayas du pays pour un diagnostic précoce du diabète» et «le projet baromètre pour établir des données scientifiques sur le diabète, en coordination avec les directions de la santé en vue d'une meilleure prise en charge des malades». M. Hoiland a estimé à 70% la part des laboratoires danois dans le marché algérien. K. M.