Photo : M. hacène Par Hasna Yacoub L'université d'été du FFS, qui s'est déroulée les 4, 5 et 6 septembre dernier à Souk El Thenine, dans la wilaya de Béjaïa, s'est clôturée sur une note de satisfaction des organisateurs qui, dans un communiqué final rendu public, n'ont pas manqué de souligner le bon déroulement de leurs travaux. Sous le mot d'ordre «Pour une large implication des jeunes dans l'activité politique», l'université d'été du FFS a regroupé plus de 200 participants issus des 40 fédérations de wilayas. Le FFS qui s'apprête à affronter la bataille des élections locales, a misé cet été sur la formation de ses jeunes militants et leur préparation à assumer des postes de responsabilité au sein du parti, comme l'ont indiqué des cadres et députés qui animaient les ateliers et conférences de l'université d'été de cette formation politique. Conscient que la jeunesse algérienne continuera à «subir un sort qu'elle n'a pas choisi; elle continuera à sombrer dans la dépolitisation et le désespoir» tant qu'elle restera «sans une implication forte et déterminée pour la construction de son avenir», le FFS a décidé de prendre les choses en main et d'expliquer les enjeux à ses jeunes militants qui, selon le communiqué final, «s'engagent résolument à relever le défi que de tels risques leur imposent. Convaincus de la nécessité d'un changement pacifique, ils s'inscrivent dans une démarche collective visant à la réalisation de leurs objectifs». C'est dans cette perspective que l'université d'été a été programmée. Elle a été l'occasion de fournir aux jeunes militants du FFS les moyens d'une telle implication. À cet effet, des conférences et ateliers ont été organisés pour initier la jeunesse à l'analyse et à la pratique politiques. Ce regroupement a permis aussi un échange entre les militants et militantes de différentes fédérations et de différents horizons. Durant les débats, les participants ont insisté sur l'importance du savoir, de la formation politique et de l'organisation dans la lutte pour un changement pacifique et démocratique dans le pays. À l'occasion de la rentrée universitaire, les jeunes du FFS ont appelé les étudiants à s'organiser pour défendre leurs intérêts moraux et matériels. Les jeunes du FFS ont appelé également la jeunesse algérienne à s'impliquer activement dans la vie politique, sociale, culturelle et associative afin de construire l'alternative démocratique et l'Etat de droit. Avec la réussite de cette université d'été, la dernière crise qui a secoué le FFS semble s'apaiser. Ali Laskri, le secrétaire général du parti l'a, d'ailleurs, évoquée lors de son allocution d'ouverture : «Le parti est en phase de restructuration et prépare sa participation aux élections locales du 29 novembre 2012. Les choses avancent. Bien que quelques militants aient quitté le parti, au même moment les adhésions se chiffrent par milliers. Il y a un vrai retour des militants et des citoyens vers le FFS. L'une de nos raisons d'espérer, c'est l'engouement de la jeunesse pour l'activité politique. Avec cette jeunesse, l'héritage du FFS sera perpétué.»