Le parti du Front des forces socialistes (FFS) a organisé, dans l'après-midi de mardi à Oran, les travaux d'un camp politique dédié aux jeunes militants sous le slogan de “Jeunes Algériens : construction démocratique, engagement citoyen”. Le regroupement vise à créer le cadre politique sur la réflexion et le débat intervient dans une démarche particulière. “Il s'agit de mettre à la disposition des 200 jeunes militants du FFS les outils appropriés pour le développement de l'action politique des jeunes en faveur de la démocratie et du changement pacifique en Algérie”, affirment les initiateurs de cette rencontre dont la clôture est prévue pour aujourd'hui. C'est dans le centre de vacances MAM Tours, situé dans la localité balnéaire de Aïn Turck (Oran) que s'est ouverte solennellement la cérémonie au profit des jeunes militants issus de 23 fédérations. “Un événement d'une grande importance”, a affirmé M. Madani, chargé des universités et directeur de l'école de formation politique du FFS : “Suite aux recommandations du leader du parti, M. Aït Ahmed, quatre ateliers ont été programmés pour débattre des thèmes suivants : la jeunesse, les travailleurs, la femme et la restructuration du parti.” Quant au choix de la ville d'Oran, notre interlocuteur, sourire aux lèvres, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère : “Le choix d'Oran prouve que le FFS est un parti national, mais le pouvoir, lui, est régionaliste. D'ailleurs, 60% des jeunes participants sont venus de l'Ouest du pays”, déclare-t-il. De son côté, le secrétaire national chargé de la jeunesse a décortiqué le programme proposé durant ces trois jours : “Outre les quatre ateliers programmés, des conférences-débats sur l'engagement politique, la démocratie et le programme du parti seront discutés avec les jeunes militants. Je vous avoue que nous allons avoir des mécontents car la demande de participation des jeunes militants a dépassé l'offre qui est de 140 places seulement”, déplore Nassim Hadjadj. Et d'ajouter : “Nous avons pu obtenir l'autorisation de ce camp de jeunes sans aucun problème.” Un point positif à mettre à l'actif des autorités locales. “Cependant, nous avons pu constater que le nombre des présents, durant le premier jour, dépassait largement les 140 participants”, tient-il à préciser. Selon lui, l'absence fort remarquée de Karim Tabou, le numéro 2 du parti FFS, suite à un empêchement familial, a donné un goût d'inachevé à cet événement, nous explique-t-on. “Comme il se déplace rarement à Oran, nous avions vivement souhaité sa présence”, confirme un participant.