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Le ministre de l'Education nationale assure qu'il usera du dialogue pour régler les problèmes du secteur Il préconise des solutions palliatives à la surcharge des classes
Photo : Riad Synthèse de Rachida Merkouche Le dialogue et la contribution des syndicats, le nouveau ministre de l'Education nationale, M. Abdelatif Baba Ahmed, y compte pour remettre sur les rails le secteur qui lui échoit. «Je réglerai les problèmes du secteur en usant du dialogue, et je compte sur les enseignants et les syndicats pour m'aider», a-t-il déclaré hier dans les colonnes de notre confrère arabophone El-Hadath. «Tout se règle dans la sérénité et avec le dialogue. La porte du ministère de l'Education nationale sera ouverte pour discuter de toutes les difficultés et les aplanir. J'écouterai tous les syndicats sans exception et je débattrai avec eux de tous les problèmes», a-t-il souligné en réponse aux appréhensions des syndicats. Concernant la rentrée scolaire 2012-2013 qui verra 8 300 000 élèves prendre le chemin de l'école, dont 700 000 fouleront le sol des établissements scolaires pour la première fois, le ministre a tenu à être rassurant à ce sujet. «Toutes les conditions matérielles et humaines sont réunies pour assurer une bonne rentrée en dépit des problèmes de surcharge des classes qui peuvent surgir», a-t-il indiqué, tout en s'attardant justement sur l'encombrement des salles de cours qui n'en peuvent plus de contenir plus qu'il n'en faut. Chose qui influe de manière négative sur la qualité de l'enseignement prodigué aux potaches et sur le niveau de ces derniers. Le problème a maintes fois été soulevé par le passé, tout comme le poids des cartables qui tend à créer un véritable problème de santé, sans que les deux questions aient été prises en compte. Fraîchement installé, le ministre de l'Education nationale, qui a du pain sur la planche au vu de l'état du secteur dont il a hérité, a annoncé que des solutions palliatives ont été envisagées pour faire face au problème de surcharge des classes pour cette année scolaire, sans toutefois en préciser la teneur. «Le dossier a été préparé et des solutions palliatives ont été retenues pour faire face à la surcharge des effectifs», qui, selon les propos de M. Baba Ahmed, «n'est pas très importante car elle ne touche que quelques wilayas qui accusent un retard dans la réception des établissements du cycle secondaire». Il y a lieu de rappeler que les responsables du secteur avaient annoncé récemment que la rentrée scolaire, qui sera marquée par une hausse en nombre d'élèves par rapport aux années passées, sera marquée par une surcharge au niveau des établissements de 10 wilayas du pays. Cette surcharge s'explique par le passage de deux groupes d'élèves (ceux ayant achevé le cycle moyen de l'ancien système et ceux du nouveau) et la non réception de projets de réalisation de lycées et de CEM. Le nombre d'élèves se situera par conséquent entre 40 et 45 élèves par classe dans 10 wilayas, dont Biskra, Blida, Tiaret, Alger est, Djelfa, Jijel, Aïn Defla et Tébessa.