Le prix de la sardine a quelque peu baissé ces derniers jours à travers l'ensemble des régions du pays et oscille entre 150 et 200 dinars le kilogramme. Cette baisse des prix est due, selon la responsable de la communication au niveau du ministère de la Pêche, à une hausse substantielle de la production. Les statistiques pour la journée de mercredi dernier (19 Septembre) ont fait état d'une quantité allant jusqu'à 418,362 tonnes débarquée au niveau des différents ports du littoral, entre autres El Tarf, Mostaganem, Béjaïa, Boumerdès.Au niveau de ce dernier, la production journalière enregistrée mercredi était de 189,9 tonnes de sardines, contre 58,825 tonnes à Béjaïa et 22 tonnes à Mostaganem. Les prix moyens au débarquement de ce produit vital étaient fixés entre 80 et 250 DA le kg, c'est selon les ports, pour être vendu au détail entre 150 et même parfois 300 DA le kg.Cet aliment, qui n'est malheureusement pas toujours accessible aux petites bourses, était vendu il y a quelques jours seulement à 400 DA le kg. Une aubaine donc pour les consommateurs pour faire le plein de vitamines avant que cette espèce de poisson ne reprenne le large. Mais une chose est à relever : la sardine vendue n'a pas toujours la taille marchande requise, et cette façon de faire peut donc porter atteinte à la ressource halieutique nationale, que le ministère veut préserver. En tout cas, le nouveau ministre de la Pêche, M. Sid Ahmed Ferroukhi, avant de prendre en charge tous les dossiers au niveau de son département, a opté pour une nouvelle démarche : s'informer et s'enquérir lui-même de la réalité du terrain avant de commencer ses sorties officielles de travail et d'inspection. Ainsi, après une sortie en début de semaine au niveau de la pêcherie d'Alger, M. Ferroukhi s'est également rendu, hier dès 7h du matin, au port de Tamenfoust (ex-La Pérouse) où il a rencontré les professionnels du secteur. Cette visite au niveau de cet abri de pêche, qui n'était pas programmée, encore une fois, lui a permis d'être au fait de leurs difficultés liées entre autres à l'activité et à l'espace. Le ministre a eu aussi à écouter les préoccupations sociales de ces professionnels. Sa tâche, il faut le dire, n'est pas de tout repos puisqu'il s'agira pour lui d'organiser encore plus les choses, de reprendre le dossier de la pêche au thon, et d'essayer un tant soit peu de répondre aux doléances et aux préoccupations des professionnels du secteur. B. A.