Photo : Riad Par Badiâa Amarni De retour à Paris, après sa visite de deux jours en Algérie, la ministre française du Commerce extérieur, Mme Nicole Bricq, a plaidé «pour l'instauration d'un dialogue permanent entre les deux pays» pour initier une «nouvelle étape pour les relations commerciales bilatérales». Elle a ainsi rappelé sa volonté de voir la destination Algérie «devenir une évidence pour les entreprises françaises et que la France attire des investissements algériens, à travers la mise en place d'un cadre de confiance partagée».Dans un communiqué rendu public par son département, la ministre, rappelant que la France est le premier fournisseur et investisseur, hors hydrocarbures, en Algérie, à travers les entreprises françaises, a affirmé que ces dernières «doivent être à l'écoute des besoins et attentes de leurs clients et partenaires algériens, et rester mobilisées pour préserver et conquérir de nouveaux marchés». Selon elle, l'Algérie «est une terre d'investissements, d'échanges, de croissance et de partenariats durables et solides». «La Méditerranée de projets, que le président de la République François Hollande appelle de ses vœux, doit notamment prendre forme à partir des échanges commerciaux entre nos deux pays», a recommandé la ministre. Lors de son séjour en Algérie, Mme Bricq a eu à s'entretenir avec Mustapha Benbada, ministre du Commerce, ainsi qu'avec Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Les discussions avaient porté sur des objectifs de développement et de renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays. Ces objectifs consistent notamment «à instaurer un dialogue permanent entre Paris et Alger sur les sujets commerciaux, par l'intermédiaire d'un groupe de liaison intergouvernemental qui identifiera notamment les secteurs stratégiques de collaboration, à l'image de l'agroalimentaire, déjà bien identifié». Ils portent aussi sur «les coopérations techniques à initier pour y parvenir et les projets concrets à mettre en œuvre». A ce propos, les deux parties, algérienne et Française, se sont mises d'accord pour l'organisation d'«un forum d'entreprises franco-algérien en 2013, qui portera essentiellement sur les PME, afin d'encourager les courants d'affaires et les relations directes entre secteurs privés». Il a été également décidé de «favoriser la co-localisation des activités économiques entre la France et l'Algérie, afin que les projets d'investissements soient profitables aux deux économies en termes d'emplois». Il faut rappeler que la venue de Mme Bricq en Algérie a pour but la préparation du volet économique de la prochaine visite du président François Hollande à Alger, prévue d'ici la fin de l'année. La ministre française du Commerce extérieur, qui était accompagnée de dirigeants de PME mettant en œuvre des projets sur place, a aussi rencontré les communautés d'affaires des deux pays, de même que des étudiants algériens dans le domaine du commerce.