Les funérailles de l'ex-président de la République, Chadli Bendjedid, ont été marquées par la présence de plusieurs dirigeants venus de divers pays accompagner le défunt vers sa dernière demeure. Le voisin tunisien a été représenté par le ministre de la Défense, M. Abdelkrim Zbidi, et le ministre des Affaires étrangères, M. Rafik Abdeslam. M. Zbidi a évoqué, «les qualités de l'ancien président de la République», tout en expliquant qu'il est «venu en Algérie pour présenter les condoléances de la Tunisie». Le Maroc a délégué trois représentants. Il s'agit du ministre des Affaires étrangères, M. Saad Eddine El Othmani, du ministre des Wakfs et des Affaires religieuses, M. Ahmed Taoufiq, et du conseiller du roi Mohamed VI, M. Omar Azzimane. Dans son témoignage, M. Ahmed Taoufiq, a déclaré que l'ancien président «était parmi les grands dirigeants de l'Algérie et du Maghreb arabe».La Mauritanie a délégué son ministre des Affaires islamiques, M. Ahmed Ould Nenni, accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), M. Mohamed a été, lui aussi, présent aux obsèques de l'ancien président Chadli Bendjedid. Pour M. Abdelaziz, «Chadli Bendjedid était l'un des enfants de l'Algérie qui avait servi avec fidélité son pays, lors de la lutte pour l'indépendance et de la bataille pour l'édification de l'Algérie». Le ministre égyptien des Affaires religieuses, M. Talaat Salem, était également au rendez-vous d'Al Alia pour se recueillir à la mémoire du défunt.Aux obsèques du défunt Chadli Bendjedid, on peut noter la présence du fils de l'Emir du Qatar, qui a été reçu à l'aéroport par Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie et des PME. La veille, la France a exprimé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, ses condoléances à l'Algérie. «C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de l'ancien président Chadli Bendjedid. La France salue la mémoire de celui qui a dirigé, pendant treize années, la République algérienne démocratique et populaire et qui, à ce titre, a instauré le multipartisme dans son pays», a souligné M. Philippe Lalliot. La Ligue arabe, pour sa part, a décrété un deuil de trois jours depuis dimanche avec mise en berne du drapeau de l'institution panarabe. Pour son SG, Nabil Al Arabi, «le président Bendjedid était l'un des héros de la Guerre de libération nationale et l'un de ses valeureux dirigeants qui ont contribué à promouvoir l'Algérie sur la voie du multipartisme, la démocratie et le développement». A. Y.