Les entraîneurs étrangers souhaitant exercer en Algérie sont tenus "obligatoirement" de fournir "les diplômes les plus élevés de leurs confédérations respectives pour prétendre à une qualification pour exercer dans un club professionnel algérien", indique mardi un communiqué de la fédération algérienne de football (FAF). Le bureau fédéral de la FAF, réuni la veille, a tenu, pour la circonstance, à préciser que cette mesure entre dans le cadre de l'application des lois en vigueur en Algérie et des règlements de la FAF régissant la fonction d'entraîneur pour les techniciens étrangers dans le pays. Le championnat algérien de Ligue ''une'' a connu une arrivée massive des entraîneurs étrangers depuis l'intersaison. Ils étaient huit clubs à être dirigés par des techniciens européens ou d'Amérique du sud, avant que le nombre ne soit revu à la baisse après quelques journées du début de la compétition. Des formations comme le MC Alger et le MC Oran, ont même ''consommé'' deux entraîneurs étrangers chacun en l'espace de quelques semaines. Ils se rabattus par la suite sur des entraîneurs locaux (Djamel Menad pour le MCA et Abdellah Mecheri pour le MCO). En Ligue ''deux'', le MO Constantine et l'USM Annaba, se sont eux aussi séparés de leurs entraîneurs étrangers engagés durant l'intersaison, à savoir respectivement, le Brésilien Joao Alvès et le Suisse Christian Zermatten, et remplacés par Abdelkrim Latrèche et Younes Ifticene.