L'opération de délivrance via Internet de l'extrait de naissance 12S sera élargie à partir de l'année prochaine, «à toutes les représentations consulaires d'Algérie en France et ailleurs». C'est ce qu'a rapporté hier, l'APS, citant une déclaration de Belkacem Sahli, secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger. Cette annonce peut être considérée comme une aubaine pour les ressortissants algériens qui résident à l'étranger et qui se plaignent souvent des lenteurs administratives et des difficultés à obtenir rapidement ce fameux document indispensable notamment pour l'obtention du passeport biométrique. Le 12S sera désormais accessible par Internet à tout ressortissant né en Algérie et immatriculé dans les postes consulaires. Intervenant lors d'une réunion à Paris, en présence des consuls généraux et consuls d'Algérie en France, au siège de l'ambassade d'Algérie, le secrétaire d'Etat, a par ailleurs, appelé la communauté nationale établie à l'étranger «de ne pas attendre la date de novembre 2015, fixée comme étant la fin de la mise en circulation du passeport classique, pour se faire délivrer leur document biométrique au niveau de leurs circonscriptions consulaires». Cette rencontre a été l'occasion d'exposer les préoccupations de la communauté nationale à l'étranger et les difficultés que rencontrent certaines représentations consulaires dans la gestion des questions inhérentes à cette communauté en France. Les intervenants ont mis l'accent sur l'intérêt de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de prise en charge des ressortissants algériens établis en France. Au menu de cette réunion, la valorisation des conditions d'accueil, par le lancement de projets de construction ou de restauration des sièges de chancelleries algériennes, la facilitation et la célérité de délivrance des documents administratifs, tels que l'extrait du casier judiciaire, l'acte de naissance le 12S et l'établissement et la délivrance du passeport biométrique. Pour ce qui est de la délicate question du rapatriement des corps des ressortissants algériens, décédés en France, le secrétaire d'Etat a rappelé «les efforts consentis par l'Etat pour mettre en place un système d'assurance avec une compagnie française mais qui n'a pas, a-t-il dit, donné les résultats escomptés.» Il a annoncé qu'«une campagne de communication sera lancée, dans un proche avenir, en direction de la communauté nationale pour lui expliquer le principe prévu d'une cotisation annuelle d'un montant fixé à 25 euros que les ressortissants algériens seraient appelés à verser pour assurer le transfert des dépouilles.» A. B.