De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi L'appel des syndicats autonomes à une grève de trois jours sur l'ensemble du territoire n'aura pas connu l'effet escompté dans la ville des Ponts. Et pour cause, un communiqué «crypté» vient de dépister les alliances qui allaient entreprendre ces trois journées de protestation pour faire valoir leurs revendications. D'aucuns estiment que le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) et le CNAPEST ont semé le doute quant à la tenue de ce débrayage. Environ une cinquantaine de médecins –le service minimum a été assuré- ont observé une marche timide sans avoir donné écho aux autres syndicats autonomes présents à Constantine à l'image du SNAPAP qui s'est rétracté à la dernière minute pour les motifs susmentionnés, apprend–on d'une source sûre. Cependant, l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation annonce que le débrayage connaîtra une étendue demain, quitte à faire du porte-à-porte dès lors que la majorité des enseignants ont été dupés par l'annonce de cette histoire de «gel». Il est difficile de donner un taux précis de participation à cette journée de protestation. Le corps de l'enseignement révèle un faible pourcentage de suivi, soit 15%. En somme, le syndicat autonome s'est «cassé» quelques dents… à Constantine en cette première journée.