Synthèse de Sihem Ammour La ville de Mostaganem accueillera la première édition des «Journées du court métrage», qui débutera demain avec au programme de la compétition plus d'une vingtaine de nouvelles œuvres cinématographiques algériennes et étrangères qui seront projetées à la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki. Rahmouni Halim, le directeur artistique de cette manifestation organisée par la direction de wilaya de la culture en coordination avec la Maison de la culture, indiquera à l'APS que cette première édition qui coïncide avec la célébration du 50e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, sera marquée par la projection de seize courts métrages et six films documentaires, avec une dizaine d'œuvres du Maroc, de France, de Tunisie, du Burkina Faso, d'Irak, de Syrie, d'Egypte et des Emirats arabes unis. Le public pourra ainsi découvrir de nouveaux films produits cette année, à l'instar de «Wakfa» de Youcef Mahsas, «Sahat Port Saïd» de Faouzi Boudjemâa, «Sauce blanche» de Hassan Belaïd, «La nuit m'a dit», en tamazight, de Massinissa «Ould El Hadj», «Houlm hach» (rêve croustillant) du marocain Hossam Azamani et «El amel el akhir» du réalisateur émirati Ibrahim Melzouki, qui se disputeront les prix de la meilleure réalisation, meilleure interprétation et meilleure image. Dans la catégorie documentaire, plusieurs œuvres abordant différents sujets et thèmes seront en lice pour remporter les prix de la meilleure réalisation, meilleure image et du meilleur thème, dont les documentaires algériens «Dennane el maout» de Mustapha Abderrahmane, «Sounaa ettarikh» de Tahar Khodja et «L'Afrique fera son cinéma» de Hadj Fitas, ainsi que les documentaires français «Ils ont rejoint le front» du réalisateur Asselmeyer et «A l'os» de Claude Hirsch. Il est également prévu la projection hors compétition d'une dizaine de courts métrages documentaires au niveau de la bibliothèque centrale de l'université Abdelhamid-Ben Badis. Parmi les films programmés, on citera «Une famille pas comme les autres», de Mohamed Ghalem, «El Khatem» de Hamza Adjadj, «Quand l'art devient histoire» de Mohamed Hamlili et «Sur les traces de Sizarro», en tamazight, de Hussein Aknouche. En marge de ces journées qui s'étaleront sur une semaine, des ateliers de formation seront organisés, au profit de 30 stagiaires de l'Institut des arts dramatiques et des microentreprises dans le domaine de l'audiovisuel, sur l'écriture de scénarii, le montage, la direction de l'image, en plus de conférences sur l'histoire du cinéma algérien et le rôle de l'image dans la libération des peuples. Avec cet ambitieux programme pour une première édition, les organisateurs ont confié qu'ils aspirent à officialiser cette manifestation cinématographique avec l'objectif qu'elle devienne complémentaire du Festival international du film arabe d'Oran. Au final, après être devenu un important pôle culturel pour le quatrième art et les arts plastiques, Mesk El Ghanayem œuvre à devenir un centre de rayonnement pour le 7e art.