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Un seul numéro d'identification pour chacun des sept groupes d'alliances en lice pour les locales Installation aujourd'hui des commissions de wilayas de la Cnisel
Photo : M. Hacène Par Younès Djama Pas moins de sept groupes d'alliances et 52 partis seront en lice pour les élections locales du 29 novembre. Chacun de ces groupes d'alliances se verra attribuer un seul numéro sur l'ensemble du territoire national après un troisième tirage au sort, effectué jeudi. C'est ce que confirme à La Tribune une source proche de la Cnisel, jointe, hier, par téléphone. Il s'agit des alliances suivantes : Alliance de l'Algérie verte (AAV), MSP-Islah, MSP-RND, Ennahda-Islah, Ennahda -RND, PEP-RPR, El Ittihad-Pnsd. La Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel) a, rappelons-le, élaboré deux listes de numéros d'identification qui devaient être soumises au ministère de l'Intérieur. La première liste comprenait 53 numéros d'identification, alors que la deuxième, élaborée à la demande de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et d'autres partis qui envisagent des alliances pour obtenir des numéros propres à eux, comprend 57 numéros. Interrogé, jeudi, en marge de la cérémonie de présentation des vœux au président de la République, Bouteflika, à l'occasion du 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, Daho Ould Kablia avait clairement signifié qu'une alliance de partis politiques est considérée comme une seule formation politique et «a droit à un seul numéro d'identification pour la totalité des partis la composant». Selon la même source, aujourd'hui a lieu l'installation des commissions de wilayas de la Cnisel, de même qu'il sera procédé au tirage au sort concernant les horaires de passage sur les chaînes de Télévision et de Radios nationales. A peine installée, la Cnisel n'a pas tardé à faire parler d'elle. D'abord à travers la sortie de son président, Mohamed Seddiki, représentant de AHD 54, pour exiger le versement des indemnités au même titre que les magistrats désignés à la tête de la Commission de supervision. Ensuite, par la décision de M. Seddiki de geler les activités de la commission. Ce faisant, M. Seddiki dégage toute responsabilité de la commission sur tout retard, ou une quelconque mauvaise gestion des élections. «La commission déclare qu'elle n'est pas responsable devant les partis politiques, les candidats et l'opinion publique pour tous ces retards», a-t-il souligné, à l'occasion d'une conférence de presse. Il impute le retard dans l'installation de sa commission à l'Administration, l'accusant de favoriser le FLN au détriment des autres formations politiques. Lors de son récent passage à la Radio nationale, M. Seddiki a évoqué un comportement «discriminatoire» de l'autorité publique entre l'instance qu'il préside et celle des magistrats, la Commission de supervision ayant été dotée, selon lui, de «tous les moyens», outre les indemnités versées aux magistrats en contrepartie de la mission de supervision contrairement à la Commission de surveillance qui «est dépourvue de moyens et qui ne perçoit pas d'indemnités». Celui qui a eu à assumer la même mission lors des dernières législatives (le 10 mai dernier), a par ailleurs regretté que les prérogatives conférées à son instance dans le processus électoral se limitent à la «surveillance et à la saisine». M. Seddiki, a précisé que la Cnisel n'avait que «peu de prérogatives» et que son rôle «se limitait à la surveillance et la saisine», alors que ce rôle devait être «complémentaire» à celui de la Commission de supervision des élections, constituée de magistrats. Il appelle à «la fusion» des deux instances en une seule commission, déplorant que les magistrats «n'aient pas informé» la Cnisel de leur rapport de fin de mission relatif aux élections législatives du 10 mai.