Photo : Riad Par Bahia Aliouche Les préparatifs du sommet algéro-italien qui aura lieu prochainement à Alger, ont été au centre de la réunion du comité de suivi de la coopération bilatérale, tenue hier à Rome, sous la coprésidence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel et la sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, italiennes, Marta Dassu. Ont été examinées, à cette occasion, les questions liées à la coopération bilatérale, dans tous les domaines, mais aussi les questions politiques, régionales et internationales d'intérêt commun. La coopération sécuritaire et la question de la circulation des personnes, deux volets d'importance pour les deux parties, ont été également au centre des travaux préparatifs du sommet. Un sommet qui sera sanctionné, comme annoncé lors de la visite à Alger de M. Terzi, d'une série d'accords bilatéraux dans différents domaines, civils et militaires. Les esquisses dudit sommet étaient mises en route depuis plusieurs mois déjà, à la faveur des échanges de visites ministérielles entre Alger et Rome et des rencontres des opérateurs économiques. En février dernier, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, lors d'un déplacement à Rome, avait passé en revue, avec son homologue italien, M. Giulio Terzi Sant'Agata, les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines, en préfiguration de ce sommet. Le chef de la diplomatie algérienne avait, ainsi, souligné que le développement des relations bilatérales peut, aujourd'hui, bénéficier d'une conjoncture assez favorable en ce qui concerne l'Algérie qui a lancé un plan de développement très ambitieux. Il avait rappelé que ce plan de développement, lancé par les autorités algériennes, offre la possibilité aux investisseurs non seulement de trouver en Algérie un marché mais, aussi, des sources de financement local qui permettent de développer des projets communs de partenariat, en tenant compte du fait que les entreprises italiennes ont une grande expérience dans le domaine de la promotion des entreprises de transformation avec des matières premières locales. En mars dernier, à Alger, M. Terzi avait fait savoir que les préparatifs du sommet bilatéral avaient fait l'objet entre les deux parties d'une évaluation de tous les programmes inscrits dans le cadre de la coopération entre les deux pays, nécessitant la mise en place d'un cadre juridique. Premier partenaire économique et commercial de l'Algérie en Europe et second dans le monde, après les Etats-Unis, l'Italie compte, à cet égard, maintenir cette position en diversifiant sa coopération avec Alger, en l'orientant vers les secteurs hors hydrocarbures, accompagnant, de ce fait, les efforts nationaux de développement.