Pour la 24e session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), manifestation biennale dédiée au 7e art maghrébin, prévues du 16 au 24 novembre à Tunis, l'Algérie sera à l'honneur avec tout d'abord quatre œuvres inscrites en compétition officielle et cela dans les trois catégories : long métrage, documentaire et court métrage. Concernant le long métrage, l'Algérie sera représentée par Parfums d'Alger de Rachid Benhadj et le Repenti de Merzak Allouache tandis que dans la catégorie court métrage on retrouve le Hublot d'Anis Djaad. Pour la catégorie documentaire, les organisateurs ont retenu Bouts de vie, bouts de rêve de Hamid Benamara.Par ailleurs, un hommage sera également rendu aux cinquante ans du cinéma algérien avec la projection de plusieurs longs métrages représentatifs de diverses périodes de la cinématographie nationale. On citera entre autres la Voix du peuple de Djamel Chenderli et Mohamed Lakhdar Hamina, La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, le Moulin de monsieur Fabre, Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina, Nahla de Farouk Bouloufa, Omar Gatlatou de Merzak Allouache, Tahya ya Didou de Ahmed Zinet, Louss de Rachid Benhadj et Gabla de Tarek Teguia. Aussi des courts métrages produits entre 2000 et 2010 seront présentés au public des JCC dont Orange de Yahia Mouzahem (2003), Houria de Mohamed Yargui (2007), Khti de Yanis Koussim (2009), El Bab de Yasmine Chouikh (2009), le Dernier passager de Mounes Khammar (2010) et On ne mourra pas de Amel Kateb (2011).Avec à l'affiche 20 longs métrages, 16 documentaires et 23 courts métrages inscrits en compétition officielle les 24e JCC dévoileront aussi des films inédits et cela dans la section cinémas du monde. On citera Amour de Michael Haneke qui est le lauréat de la palme d'or 2012 ainsi que des films iraniens, japonais et chinois de quoi satisfaire les curieux du 7e art. Concernant les jurys dont le nombre s'élève à trois, on verra la participation en tant que jury de l'Algérien Abdelhakim Meziani dans le jury de la compétition de courts métrages présidés par le Palestinien Rachid Mashraoui. Par ailleurs, les JCC verront aussi la tenue du panorama du cinéma tunisien qui regroupe les œuvres de grands cinéastes à l'image de Nacer Khemir.Hormis les projections, les JCC c'est aussi des rencontres entre professionnels du 7e art, des tables-rondes, ateliers et conférences thématiques de quoi enrichir cette manifestation qui s'annonce comme exceptionnelle et une rupture vis-à-vis des derniers événements ayant secoué la Tunisie. W. S.