Le premier dialogue mondial de l'Asean, axé sur les défis et enjeux mondiaux et, notamment, sur les questions économiques et financières, s'est ouvert, mardi dernier, à Phnom Penh. Le dialogue, organisé parallèlement au 21e sommet de l'Asean et aux sommets associés, regroupait les dirigeants ou représentants présents au Sommet de l'Asie de l'Est et les chefs ou représentants de la Banque mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Banque asiatique de développement et de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. Cette rencontre de haut niveau, initiée par le Cambodge, vise à offrir un cadre d'échanges pour discuter des problèmes mondiaux et du rôle que peut jouer l'Asean pour contribuer à résoudre ces problèmes, a déclaré le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, lors de son discours d'ouverture. «Au moment où nous organisons cette réunion, la crise financière mondiale n'est pas encore terminée, nous devrons donc continuer à faire face aux incertitudes concernant la croissance économique ainsi qu'aux autres problèmes» a-t-il dit. Les dirigeants des 18 nations de l'Asie de l'Est, à savoir les dix pays membres de l'Asean ainsi que l'Australie, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, l'Inde, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Russie, sont réunis à Phnom Penh pour assister au 7e Sommet de l'Asie de l'Est, qui a eu lieu mardi dernier. Fondée en 1967, l'Asean (Association de l'Asie du Sud-Est) regroupe Bruneï, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. Les dirigeants de ces pays ont convenu avec les Etats-Unis d'institutionnaliser cette réunion en un sommet annuel afin de porter le partenariat Asean-USA à un niveau «stratégique», indique un communiqué de la Maison-Blanche, rendu public mardi dernier.