27 troupes au Festival de musique et danse diwane à Taghit Vingt-sept (27) troupes de plusieurs régions du pays animeront, aujourd'hui à Taghit, dans la wilaya de Béchar, la 1re édition du festival local de musique et danse diwane. Placée sous le slogan «Avec la jeunesse, on protège l'histoire et le patrimoine musical», cette manifestation vise à donner un nouvel espace d'expression à cette musique qui connaît un vif succès auprès des jeunes, a indiqué le responsable de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya. Outre les représentations artistiques qui auront lieu chaque soir au niveau de la grande place de la ville touristique de Taghit, des expositions sur cette expression musicale et chorégraphique séculaire et des conférences-débats sur les différents aspects de ce patrimoine culturel populaire sont au programme de ce festival, a-t-il ajouté. Coïncidant avec le début de la saison touristique dans le sud du pays, ce festival, qui s'étalera sur quatre jours, constituera un autre moyen de promotion du produit culturel de la région, souligne le responsable de la DJS. La culture sétifienne accueillie en grandes pompes à M'sila Le public de la wilaya de M'sila, capitale du Hodna, découvre les différentes facettes du potentiel culturel sétifien à la faveur d'une Semaine culturelle inaugurée dimanche dernier. Le «aârs staïfi» (fête traditionnelle sétifienne pour célébrer un mariage ou une circoncision) a constitué le clou de la cérémonie d'ouverture de cette semaine culturelle. Attirant le regard des spectateurs sous le charme, une belle sétifienne, vêtue d'un élégant «binouar» (robe à fleurs, dépourvue de manches, arrivant jusqu'aux chevilles, légèrement échancrée en haut pour laisser admirer les bijoux ornant le cou), exécute une danse «staïfi» aux sons de la musique sraouie, au centre d'un cérémonial qui voit les membres d'une famille nouvellement unie par le mariage de deux jeunes tourtereaux, échanger des présents et participer. De nombreux m'silis y ont trouvé de nombreuses similitudes avec les fêtes organisées du côté du Hodna, voire jusque dans les Aurès, où la cérémonie du henné est identique et où le chant sraoui, cette complainte venue de temps reculés, a également droit de cité. Tout au long de cette semaine, les habitants de M'sila qui se rendront dans les salles retenues pour cette manifestation seront «plongés» dans les us et coutumes des Hauts-Plateaux sétifiens à la faveur d'expositions, de soirées artistiques et de pièces de théâtre. Arts culinaires, habits traditionnels, artisanat, photographies anciennes et autres activités feront la part belle à tout ce qui singularise la région de Sétif, depuis les événements sanglants du 8 mai 1945 jusqu'à la céréaliculture qui a longtemps fait de Sétif le «grenier de l'Algérie», en passant par les exploits de l'Entente de Sétif qui compte des milliers de supporters dans le Hodna.