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«Aucune exploration offshore n'est attribuée» Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, désavoue le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, et affirme :
«Aucune exploration offshore n'est encore attribuée», a déclaré, mardi dernier, le ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, en marge d'une visite de travail effectuée à Tizi Ouzou. Le ministre a ainsi démenti l'information communiquée une journée auparavant par le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, selon laquelle, le groupe pétrolier public a signé un contrat avec le groupe français CGG Veritas. Il a néanmoins précisé que le projet en question «est en cours d'étude géophysique et géotechnique», sans fournir plus de détails. Au delà du démenti du premier responsable du secteur de l'énergie, des questions s'imposent d'autant plus qu'il est question d'un projet qui couterait au groupe Sonatrach une somme conséquente. Un forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe. Selon les informations fournies par le P-dg de Sonatrach, le groupe français va également réaliser des études sismiques de l'offshore algérien. Il y a lieu de rappeler que le groupe parapétrolier français CGG Veritas avait déjà décroché, en juillet dernier, auprès du Groupement Timimoune (Gtim), une coentreprise entre Sonatrach, l'entreprise française Total et l'espagnole Ceps, un contrat qui porte sur la réalisation d'une étude sismique terrestre, après 15 ans d'absence en Algérie. L'étude consiste en la réalisation d'une étude 3D vibrosismique sur une superficie de 2 240 km2, dans le cadre de la première phase du plan de développement du gisement de gaz non conventionnel de Timimoune. Quant au projet d'exploration offshore, le groupe public avait annoncé, en novembre dernier, son intention de réaliser ce forage seule au cas où il ne parvenait pas à trouver un partenaire qui détient la technologie requise dans ce domaine. Sonatrach avait également acquis des data sismiques en 2D sur 10 000 km2 d'offshore de l'entreprise Western Geco, une filiale de Schlumberger, ainsi que des data sismiques en 2D sur 5 000 km2 supplémentaires en 2011. Des données qui ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures situé entre 2 000 et 2 500 mètres de profondeur. S. B.