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Les toxicomanes fréquentent peu les centres de désintoxication
Constantine
Publié dans La Tribune le 01 - 01 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

La wilaya de Constantine compte deux centres de désaccoutumance. L'un est fonctionnel dans la municipalité de Khroub et l'autre devra être réceptionné incessamment au niveau de la nouvelle ville Ali-Mendjeli.
Une centaine seulement parmi les nombreux toxicomanes s'y rendent pour y suivre une cure de désintoxication.
Le défi réside dans le fait de pouvoir drainer toutes ces personnes qui s'adonnent à la drogue vers les centres psychologiques en vue d'une prise en charge spécifique. Rares sont les sujets concernés qui sollicitent ces espaces, bien que la toxicomanie s'illustre dramatiquement.
Elle a pris des proportions alarmantes à travers les régions du pays. Les quantités des drogues récupérées par les différents services intervenants aux frontières ou interwilaya confirment, sans conteste, la prolifération du fléau qui n'épargne plus les abords des établissements scolaires. Point de preuve sur la consommation en ces lieux. Mais «certains jeunes avouent avoir fumé au moins une fois … », explique un ancien adhérent d'une association contre le tabagisme et la toxicomanie. Il ne faudra, pourtant pas se fier aux
statistiques élaborées sur la base d'enquêtes basiques. Nul ne pourra certifier le nombre exact de toxicomanes dans la mesure où ils ne rallient pas, dans leur ensemble, les centres intermédiaires de soins (Cist) par crainte d'identification. Ce qui fausse, en grande partie, la fréquence exacte de sa composante. «Ainsi toute courbe demeure sujette à interprétation variable», éclaire la direction de la santé et de la population de Constantine. Sur papier, il est mentionné des chiffres énormes sur les personnes accoutumées au haschich et ses dérivés. Plus de 300 000 personnes en sont «accros», selon des estimations établies en 2011. Mais rien de concret dans tout ça car le taux devrait être effectué sur une base logique, celle relevée au niveau de tous les centres répartis à l'échelle nationale. D'ailleurs, à cet effet, expliquera le DJS, «des pourcentages sont souvent gonflés ou au contraire, allégés. Ce qu'il faut savoir, nul n'est en mesure d'étaler des chiffres sans recourir à la tutelle locale qui réceptionne toutes les données parvenues des divers espaces de soins». Cela ne veut pas dire qu'il existe moins de toxicomanes, mais «il est convenable d'évaluer ces chiffres avant de les rendre publics».
La wilaya, à l'instar des grandes villes du pays, conformément aux programmes tracés par la tutelle en matière de prise en charge
psychologique des toxicomanes, détient son centre actif de jour dans la municipalité de Khroub. Il y accueille des personnes à longueur de journée.
Une équipe pluridisciplinaire y travaille. Elle est formée de médecins généralistes et de psychologues. Toutefois, «un psychiatre devra rejoindre incessamment le groupe après consentement de l'EHS de Djebel Ouahch», souligne le directeur de la santé, M. Assassi.
Aussi, Constantine réceptionnera-t-elle, dans peu de temps, un deuxième centre du genre à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. «L'infrastructure devra être raccordée en énergie électrique» soutient la même source qui révèle qu'excepté ces deux Cist, aucun projet n'est inscrit, du moins à moyen terme. «On verra plus clair d'ici les prochaines années si les personnes concernées auront le réflexe de joindre ces espaces de prise en charge psychologique car, actuellement, peu de gens s'y présentent», a estimé notre même
interlocuteur.
On dénombre 150 toxicomanes qui prisent le centre de désintoxication à Khroub. L'essentiel reste à parfaire. Déceler, voire, par le biais du travail de proximité, persuader la majorité des toxicomanes à opter pour la prise en charge.
Dans ce contexte et compte tenu des différents rapports établis par les associations et organismes sur la consommation des stupéfiants sous toutes leurs formes, un travail communautaire devra s'élaborer dans la société. Il regroupera médecins, société civile, universitaires, associations,… et, ce, pour cerner la problématique d'une part et, de l'autre, encourager et persuader les consommateurs. «Ce qui fait défaut, c'est le manque d'information et de sensibilisation.»
Les associations, en premier lieu versées dans le domaine médical, doivent converger dans leur approche et graviter autour d'un seul sujet : le malade. Et, ce, en s'appuyant sur la tutelle locale en matière d'encadrement et parvenir ainsi à dégager un plan d'action qui fonctionnera à longueur d'année (et non en dates bien précises se rapportant à des journées conjoncturelles) pour sensibiliser les couches vulnérables», laisse entendre le responsable.
Il est clair que le rôle du mouvement associatif reste capital pour dissuader les jeunes et moins jeunes quant à l'usage de ces substances dangereuses et pour inciter les hésitants, parmi les accoutumés, à se rendre dans les centres de désintoxication.


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