Une nouvelle forme de H5N1 plus virulent en Indonésie Un virus de grippe aviaire, plus virulent et jamais identifié auparavant en Indonésie, est responsable de la mort de centaines de milliers de canards ces dernières semaines dans le pays, révèle le vétérinaire en chef du gouvernement dans un courrier. «Nous avons trouvé un sous-type du (virus) H5N1 de la grippe aviaire hautement pathogène, de clade 2.3», a indiqué Syukur Iwantoro, dans une lettre à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Ce clade, trouvé pour la première fois en Indonésie, est nouveau, très différent du type de grippe aviaire précédemment identifié qui était de clade 2.1», précise-t-il. Un clade correspond communément à un groupe d'organismes vivants présentant un ancêtre commun. La fédération des éleveurs de volaille a déclaré au ministère de l'Agriculture la mort de plus de 300 000 canards dans plusieurs provinces de l'île de Java depuis le mois de novembre. M. Iwantoro a recommandé la poursuite des recherches afin de déterminer si ce virus provenait d'une mutation génétique du virus connu jusqu'à présent ou s'il s'agissait d'une nouvelle souche provenant de l'étranger. «Nous pensons que le virus a pu se propager (à l'Indonésie) depuis l'étranger, peut-être le Vietnam ou la Thaïlande», a expliqué Emil Agustiono, secrétaire de la Commission nationale du contrôle des zoonoses.
Un gel microbicide qui bloque l'infection par le VIH Depuis plusieurs années, les scientifiques travaillent à l'élaboration d'un procédé permettant de réduire le risque de transmission du virus du sida. Un gel microbicide développé par l'Institut de biologie et de technologie de Saclay pourrait bien devenir une arme efficace dans la lutte contre la propagation du VIH. Ce gel est constitué de miniprotéines mimant le récepteur CD4, point d'entrée du virus à la surface des lymphocytes T (cellules du système immunitaire). Ces miniprotéines parviennent ainsi à «tromper» le virus du sida en le détournant des lymphocytes T et en le piégeant dans le gel. Des tests cellulaires in vitro ont, dans un premier temps, permis de prouver l'efficacité de ce gel. Cette nouvelle arme anti-VIH a récemment été testée avec succès par des chercheurs du CEA, de l'université Paris Sud et du Cnrs sur des primates, étape obligée avant les tests sur l'homme. Six femelles ayant reçu une application du gel ont ensuite été exposées à une forte dose de virus (10 fois la dose nécessaire pour provoquer l'infection dans 50% des cas). Résultat : aucune trace du VIH n'a été retrouvée chez cinq d'entre elles. Ces résultats ont été publiés dans la revue Plos pathogens.