La fin de l'année 2013 est l'échéance arrêtée par Naftal pour réceptionner les 33 stations-service restantes, sur les 42 prévues sur l'autoroute Est-Ouest. Les autres, au nombre de neuf, sont déjà fonctionnelles. C'est ce qu'a déclaré, à l'APS (Algérie Presse Service) M. Djamel Cherdoud, directeur de la communication à Naftal, ajoutant que toutes les commodités nécessaires sont mises en place pour assurer le confort aux automobilistes, qui peuvent disposer, en plus des distributeurs de carburant, de boutiques, d'aires de repos et de cafétérias et de DAB (distributeurs automatiques de billets). Les infrastructures déjà réalisées sont implantées dans différentes wilayas du pays, à savoir Relizane, Sidi Bel Abbès, Sétif, Bordj Bou Arreridj et Chlef.Ces stations-service construites avec les normes requises sont également «alimentées par l'énergie solaire produite à partir de panneaux photovoltaïques, tandis que les distributeurs de carburant sont équipés de kits de récupération de vapeurs, afin d'éviter leur propagation dans l'air», a encore précisé M. Cherdoud. Ces équipements obéissent à un souci majeur, celui de la préservation de l'environnement. Pour les 33 autres stations, de ce programme qui vise à couvrir toute l'autoroute Est-Ouest, sur une longueur de plus de 1 200 km, les travaux se poursuivent et devraient s'achever en 2013. L'Etat a confié à Naftal, en 2010, la mission de réaliser et d'exploiter 42 stations-service avec toutes les commodités qui vont avec. Le choix porté sur cette entreprise publique pour réaliser ces infrastructures est stratégique. Il vise «à sauvegarder la souveraineté nationale», selon les déclarations faites, en novembre dernier, par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Le ministère a préféré recourir à une opération de gré à gré au lieu de lancer un appel d'offres qui «aurait pris plus de temps, au moins 3 ans, et les travaux n'auraient pu être lancés avant 2014». De plus, comme l'avait expliqué le premier responsable du secteur des travaux publics, «les opérateurs algériens n'avaient aucune chance devant les grandes firmes mondiales dans ce domaine», alors que «pour nous il était hors de question de confier la gestion d'un axe routier majeur et stratégique à des étrangers», a-t-il ajouté. D'ailleurs, en favorisant toujours les opérateurs nationaux dans cet important projet, il a été fait recours à la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), filiale de Sonatrach, pour réaliser les travaux de terrassement et de viabilisation de ces stations-service, pour le compte de Naftal. B. A.