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Louisa Hanoune souligne la constance de la position algérienne
Considérant que la guerre au Mali constitue «un tournant dangereux»
Publié dans La Tribune le 15 - 01 - 2013

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a appelé à «une large mobilisation des travailleurs et des Algériens, en général, contre l'intervention militaire de l'impérialisme français au Mali», en soulignant le rôle des médias dans la sensibilisation sur les véritables enjeux de cette guerre, dont les impacts sont attendus sur l'Algérie et toute la région.
A l'ouverture d'une session extraordinaire du bureau politique de son parti, convoquée hier pour l'examen des conséquences de la guerre ouverte menée par l'impérialisme français, Louisa Hanoune, qui a affirmé avoir placé en alerte générale son parti, a exhorté les autorités algériennes à la constance dans leur position de souveraineté vis-à-vis de ce conflit, en les appelant à l'aborder avec «précaution et à ne pas s'impliquer directement dans la guerre dans ce pays».
La SG du PT a, tout de même, qualifié d'«étrange» la position de l'Algérie qui a ouvert son espace aérien aux bombardiers français, considérant qu' «on ne peut la considérer comme décision souveraine parce qu'il s'agit d'un pays voisin». Elle soulignera, dans ce même contexte, le «ton ferme» dont a usé le Premier ministre, M. Sellal quant à l'impact sur nos frontières, lors de la réunion tripartite avec la Tunisie et la Libye, mais en relevant que la déclaration du porte- parole du ministère des Affaires étrangères, était «très alambiquée» sur la question. En tout cas, elle s'est réjouit que l'Algérie ne soit pas partie prenante de cette guerre, tout en rappelant que son parti a pour principes immuables la défense de la souveraineté du pays ainsi que celle de tous les pays de la région, visés par l'intervention militaire étrangère. Elle se dit convaincue, pour autant, que «le peuple algérien est soucieux de défendre l'intégrité et la souveraineté de l'Algérie, et soutient l'ANP pour le maintien de la cohésion du pays».
L'intervention française au Mali a bousculé les priorités dans notre pays, notamment pour son parti, qui devait se consacrer à des dossiers très importants, dont celui de la grève des postiers pour mettre en exergue le rôle extrêmement positif de Sidi Saïd dans le règlement du conflit social secouant ce secteur, ainsi que l'examen de la loi sur les hydrocarbures.
Cependant, avant d'aborder les dangers et la dimension de cette guerre chez le voisin du sud, Mme Hanoune, a tenu à «saluer chaleureusement les journalistes algériens pour avoir pris position en faveur de la souveraineté de l'Algérie, et pour avoir pris position contre l'intervention militaire en s'empêchant de succomber aux sirènes de la guerre». Tout en rappelant que la coordination de l'entente internationale des travailleurs avait anticipé sur les événements, en considérant que l'intervention française était imminente, ce qui fut fait 48 heures après, l'intervenante a considéré que cette «guerre est un tournant très dangereux» par le fait qu'elle est menée sous prétexte de répondre à l'appel des autorités maliennes.
Or, dit-elle, ces mêmes autorités sont issues d'un coup d'Etat, donc illégitimes et on ne peut parler, dans ce cas précis, de décision souveraine. Elle brocardera sans aucune retenue ces «autorités vassales et aux relations directes avec les intérêts français dans le pays». Pour elle, «la guerre n'est qu'un alibi dont a usé l'impérialisme français, comme c'était le cas en Afghanistan, où les troupes étrangères demeurent jusqu'à aujourd'hui, sans pouvoir en finir avec le terrorisme», note-t-elle. Mais, bien au contraire, «cette guerre encourage la création des groupes terroristes, comme en Libye», a-t-elle argué, en enchaînant que «c'est l'impérialisme français qui a engraissé ces groupes opérant au Mali, en payant les rançons, et le travail de renseignement de ses services secrets».
Dans une digression sur la situation interne, Louisa Hanoune s'est félicitée de l'application de la politique de réconciliation nationale en Algérie, qui combine «des actions sécuritaires, politiques et de développement économique», pour mettre fin à la violence en Algérie. «Cette politique, malgré ses insuffisances, nous l'avons soutenue parce qu'elle éloigne du pays toute intervention étrangère», dira encore la SG du Parti des travailleurs.
Mme Hanoune, estime aussi, que la prise de la ville de konan par le groupe Ansar Eddine est «un revirement orchestré» pour être pris comme alibi par la France pour intervenir militairement. L'opération est destinée à compléter celle de l'Otan en en Libye, et vise à faire exploser la région. Quant aux Etats-Unis, qui soutiennent cette guerre en appelant l'Algérie à s'y impliquer, ils veulent mener une guerre par procuration pour ensuite récolter les dividendes. Mais, pour l'Algérie, «il est impossible que notre pays devienne un supplétif des Etats-Unis, ou qu'il joue le rôle du Qatar dans cette guerre», s'est écriée Louisa Hanoune.
A.R.


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