La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a souligné mardi à Alger la nécessité de l'"attachement aux positions de principe" de l'Algérie concernant la situation au Mali. L'Algérie doit rester attachée à ses positions de principe de non ingérence étrangère dans les affaires des pays, a indiqué Mme Hanoune à l'ouverture de la session extraordinaire du bureau politique du PT consacrée à la situation au Mali et ses retombées sur la région. Elle a affirmé, à ce propos, que le peuple algérien "soucieux de la souveraineté nationale soutient l'Armée nationale populaire (ANP) dans la défense de l'intégrité territoriale du pays et refuse que celle-ci soit entraînée dans le cercle de l'intervention étrangère". Elle a affirmé, en outre, que la position algérienne "doit être clairement hostile à toute intervention étrangère", soulignant que cette intervention "sous la couverture de la lutte antiterroriste est un alibi infondé". D'autre part, Mme Hanoune a indiqué que la position de sa formation, qui rejette l'intervention étrangère au Mali, représentait une "défense de l'entité de l'Algérie, de sa souveraineté nationale et de décision pour préserver la région du Sahel et le Nord de l'Afrique actuellement visée". L'intervention militaire française au Mali sous couvert de la lutte antiterroriste est un "prétexte auquel recourt l'impérialisme français comme ce fut le cas des Etats-Unis en Afghanistan en 2001", a-t-elle poursuivi. La première responsable du PT a relevé, enfin, que la lutte contre le terrorisme "doit intervenir sans ingérence étrangère", rappelant que l'Algérie "a triomphé du terrorisme sans intervention étrangère aucune".