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L'appareil de formation appelé à se renforcer
Le secteur de l'agriculture en proie à un déficit d'ouvriers spécialisés
Publié dans La Tribune le 05 - 02 - 2013

Il est clair que dans la perspective d'accroître la production agricole, il importe d'accorder un intérêt particulier à tout ce qui concerne la formation agricole, par l'apport d'éléments jeunes, et de leur dispenser une formation technique agricole moderne, qui leur permet d'exploiter, au mieux les moyens mis à leur disposition, et de maîtriser les techniques nouvelles. Comme il est indiqué de renforcer constamment la formation dans les métiers de l'agriculture. Or à ce jour et si paradoxalement l'appareil de formation reste caractérisé par un encadrement technique humain et matériel considéré par la tutelle comme suffisant il n'en demeure pas moins que les métiers de l'agriculteurs n'enregistrent pas d'engouement chez les jeunes. Un constat qui s'explique entre autres par le fait que de nombreux jeunes, à la recherche de formation, sont convaincus que beaucoup d'emplois agricoles sont proposés dans un cadre informel , non rémunéré comme il se doit, non encadré et maladroitement encadré voire même pas du tout encadré. Autant de facteurs dissuasifs qui font que souvent les centres de formation se retrouvent avec des effectifs réduits. Pis encore la population agricole qualifiée ne cesse de vieillir alors que la relève n'est pas assurée du moins dans beaucoup de spécialités. Une problématique mise en évidence à la suite du recensement de l'agriculture (RGA) effectué en 2003. En effet le RGA 2003 fait ressortir que 36,2% des chefs d'exploitation ont «plus de 60 ans». Parmi ceux-ci, 43,5% ont «70 ans et plus» tandis que 5,5% des chefs d'exploitation de sexe masculin ont «moins de 30 ans». De plus ce dernier RGA révèle que seulement 2,7% des chefs d'exploitation (27 158) ont une formation agricole. Un état des lieux des plus inquiétant dans la mesure où la population agricole vieillit et son remplacement est très peu assuré et quand bien même c'est le cas, il a été constaté sur le terrain, le manque d'expérience chez de nombreux nouveaux agriculteurs. Un déficit en la matière qui depuis quelques années commence à avoir un impact négatif sur les exploitations agricoles. Et pour preuve les agriculteurs qualifiés sont devenus une denrée rare à l'exemple des greffeurs que beaucoup de propriétaires de vergers doivent ramener de très loin pour intervenir sur leur périmètre planté d'agrumes. Et la liste est encore longue des spécialités qui accusent un déficit flagrant en personnels possédant les qualifications requises. Autant de besoins spécifiques qu'il faudra au plus vite combler. Et pour cela les experts proches du dossier avancent qu'il s'agira avant tout de réunir les conditions qui puissent inciter les jeunes à la formation professionnelle qualifiante en agriculture, et ce dans les différentes activités à savoir, l'élevage ovin, la production d'aliments de bétail, l'aviculture, l'apiculture, l'itinéraire technique de la céréaliculture et l'élevage bovin. Ces derniers préconisent aussi dans ce sens d'assurer, pour chaque promotion de stagiaires, une formation diplômante ou qualifiante de qualité, dispensée par des enseignants permanents et d'un personnel de soutien en arboriculture, en culture maraîchère, en horticulture, en élevage de petits animaux etc.
En d'autres terme toutes les formations doivent être encadrées par des professionnels de l'agriculture pour permettre aux apprenants d'utiliser de nouvelles techniques acquises durant le cycle d'apprentissage «ce qui va moderniser le secteur» soutient-on du côté du ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
D'autres voies, et au fait du dossier, jugent que le système actuel de formation dans les métiers de l'agriculture nécessite une nouvelle approche ou une refondation du fait des priorités engagées par les pouvoirs publics. En résumé : une nouvelle approche avec pour stratégie une analyse des besoins dans les métiers de l'agriculture. «La règle étant de former à partir de l'analyse des besoins et non pas autrement» font remarquer de grands exploitants agricoles. Non sans indiquer «certes la mécanisation est une solution mais il faut bien trouver les conducteurs des engins à même de bien utiliser l'outil mécanique».
D'autres exploitants pensent qu'«il ne s'agit pas de former à tout vent mais plutôt d'appliquer un programme de formation agricole fondé sur l'acquisition des compétences», ont-ils souvent martelé. Il va de soi enfin que c'est là tout l'enjeu si l'on veut, d'une part absorber l'afflux des sortants du système scolaire, c'est à dire prendre en charge la formation dans les métiers de l'agriculture des déscolarisés, mais aussi répondre aux besoins du marché des métiers de l'agriculture afin d'accroître la production et de démontrer que notre pays possède de grandes potentialités agricoles.
Z. A.


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