Zlatan Ibra ne jouera pas. Le géant suédois et buteur du club parisien a écopé de deux matchs de suspension infligés par l'UEFA suite à son carton rouge reçu à Mestalla. Une absence qui pourrait se faire ressentir ce soir (20h45) quand ses coéquipiers recevront les «Chauves-souris». Vainqueurs lors de la première manche, les poulains de Carlo Ancellotti partent avec un avantage considérable au tableau d'affichage. Grâce à ces deux buts inscrits en terres ibériques, Lucas et ses camarades ont un pied en quarts de finale et devront finir le «job» afin de composter définitivement leur ticket pour ce tour. Seulement, le club de la capitale française reste sur une défaite en championnat face à Reims. Un match qui paraissait dans ses cordes mais qu'ils ont finalement perdu face à une équipe qui flirte avec la zone rouge. Cette fois, l'adversaire est d'un tout autre calibre. Une équipe de Liga qui, même si elle ne pointe qu'à la 5e place «seulement», semble avoir les moyens de poser des problèmes au PSG dans son stade et devant ses inconditionnels. Dans ce match, ce n'est pas juste «Ibra» qui sera absent puisque la charnière centrale des Espagnols, composée d'habitude par Adil Rami, buteur à l'aller, et Ricardo Costa, ne sera pas de la partie. Les deux défenseurs sont blessés. Cependant, une révolte du onze d'Ernesto Valverde n'est pas à écarter. Valence reste redoutable vue son expérience dans ce genre de compétition et le PSG, qui n'a renoué que récemment avec le prestigieux tournoi, est averti. Si ce match garde un semblant de suspens, l'autre rencontre de la soirée qui se déroulera en Italie semble d'ores et déjà pliée pour la Juventus de Turin. Avec leurs trois but inscrits en déplacement, à Glasgow, lors de la première manche, les Turinois semblent avoir une marge confortable face à un adversaire qui a été champion d'Ecosse à 43 reprises et qui n'a pas pu résister, devant ses magnifiques supporters qui plus est, la puissance de Alessandro Matri et consorts devraient à nouveau faire parler la poudre. Mythique certes le Celtic, mais la «Vieille Dame» l'est autant. C'est pourquoi, on peut parier que ce choc entre deux des ténors du football sur le Vieux Continent semble déjà avoir tourné en faveur du leader actuel du «Clacio». Même la hargne et le mental solide des Ecossais ne pourraient empêcher les «Bianconeri» de poursuivre l'aventure européenne. Une aventure à laquelle la «Vecchia Signora» n'a pas pris part depuis la saison 2006/2007 période où Alessandro Del Piero et Cie avaient été relégués en «Serie B» suite à l'affaire du Calciopoli. Un mauvais souvenir bien lointain pour le champion d'Italie en titre qui retrouve tout son prestige et sa splendeur grâce à la bande d'Antonio Conte devenue l'une des équipes les plus terrifiantes au niveau local et continental. La «Juve» aura donc, et sans aucun doute, de belles choses à montrer et ses mots à dire à la coupe aux grandes oreilles qui sera attentive aux «partitions jouées » par un orchestre emmené par son chef, Andrea Pirlo. M. T.