Des artistes algériens ou d'origine algérienne ont exposé dernièrement ou exposent dans de grands musées et des galeries à travers le monde. Ces jeunes artistes ont signé des œuvres de peinture, vidéo, photographie, installation, sculpture et autres arts contemporains et visuels. Certains seront même primés dans des rencontres internationales. Le plasticien Driss Ouadahi qui a reçu le prix du centre d'Ister (Marseille) en 2003, présente actuellement 17 de ses toiles à la Hosfelt gallery à San Francisco, aux Etats-Unis, jusqu'au 23 mars. Les premières peintures de l'artiste ont porté sur l'architecture de la banlieue d'Alger et des regroupements d'émigrés à Paris. L'artiste franco-algérien Adel Abdessemed expose, lui, sa dernière série de sculptures «Cry» sur la guerre du Vietnam jusqu'au 30 mars, à la galerie David Zwirner de l'art contemporain, à Londres. Le plasticien avait présenté dernièrement ses toiles au Centre Pompidou de Paris et à la Biennale Bénin de l'art contemporain. Spécialisé dans l'art contemporain, Adel Abdessemed a, quant à lui, participé à plusieurs expositions en Europe et aux Etats-Unis. Il a été nominé en 2006 pour le prix Marcel Duchamp de l'art contemporain. Pour sa part Naïl Beloufa a exposé ses créations en 2012 à Henry Art gallery à Seattle (Etats-Unis) sous le thème «En plein Air». Né en 1985, le peintre a eu droit à sa première exposition individuelle en France au centre d'art contemporain Palais de Tokyo. Il y avait présenté trois vidéos intitulées les Inoubliables prises d'autonomie. Quant à Fayçal Baghriche, artiste conceptuel, il a été invité à la galerie Campagne Première de Berlin, où il a exposé quelques-unes de ses créations, dont un globe terrestre lumineux tournant à l'aide d'un moteur et le buste d'un homme en cire. L'artiste a aussi participé à la manifestation Gwangju Biennale en Corée du Sud avec la vidéo The message project (2010), allusion au film historique Erissala (Le Message) du défunt réalisateur syrien Mustapha El Akkad. Le calligraphe algérien Rachid Koraïchi, lauréat du Jameel Prize 2011 de l'art islamique contemporain en Grande Bretagne, expose actuellement son œuvre «Les maîtres invisibles» à l'Université américaine de Stanford et a exposé avant cela à Madrid en 2012. L'artiste, qui vit entre la Tunisie et la France, a pris part à plusieurs autres manifestations de par le monde et certaines de ses œuvres sont exposées dans des musées internationaux. Un autre artiste a signé de ses doigts d'or des œuvres à la renommée internationale. Le calligraphe Hamza Bounoua, d'orientation soufie et spécialisé dans l'art abstrait, a participé à diverses manifestations dont une exposition à Doha en 2012. Bounoua, qui a exposé en Algérie et dans plusieurs pays, a rempoté plusieurs distinctions, dont le Prix Méditerranée en 2001 à Marseille et celui du Forum euro-algérien en Belgique durant la même année.Le plasticien Mustapha Ghidjati a été distingué en 2012 au Caire lors d'une exposition ayant regroupé 230 artistes arabes, représentant 17 pays, alors que les photographes Zineb Sedira et Amina Menia exposent, elles, des installations au centre des arts Royal Herbernian Academy à Dublin (Irlande), dans le cadre de la manifestation «Becoming Independent». Zineb Sedira qui présente une installation intitulée «Gardienne d'images», avait reçu en 2009 à Paris le prix de l'art contemporain «Sam Art Porjects». Kader Attia est l'autre plasticien qui s'est distingué dans plusieurs expositions internationales, notamment par son œuvre «Ghost» lors de l'exposition «La route de la Soie», organisée à Seatchi gallery à Londres en 2010. APS