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La pièce détachée contrefaite et de basse qualité toujours en circulation
En dépit de l'important dispositif de contrôles aux frontières
Publié dans La Tribune le 24 - 03 - 2013

Le déversement de la pièce automobile contrefaite en Algérie se pose avec beaucoup d'acuité. Un phénomène sur lequel des professionnels du secteur qui participent au 16e Salon international de l'automobile d'Alger ne cachent pas toute leur indignation comme ils interpellent les pouvoirs publics d'intervenir sur le terrain du contrôle avec plus de rigueur.
C'est en fait un appel qu'ils lancent aux autorités compétentes pour éradiquer le marché de la pièce de basse qualité qui, selon des exposants que nous avons pu interpeller sur la question lors de notre passage sur leur stand, ruinent les caisses de l'Etat et cause de nombreux drames sur les routes algériennes. En effet et comme l'ont souvent martelé des experts en sécurité routière : «la pièce de rechange automobile lorsqu'elle est contrefaite ou de basse qualité peut mettre en danger de mort son utilisateur. Les pièces telles que les freins et les amortisseurs peuvent notamment provoquer des accidents mortels», ont maintes fois averti les experts et de faire observer que le danger est réel pour le client qui achète des produits contrefaits. Or «un nombre important d'importateurs malhonnêtes préfèrent ignorer la réalité pour justifier leur acte en parlant seulement de pièces copiées», renseignent les experts. Toujours dans ce même registre, nos interlocuteurs s'étonnent que des groupes de pièces détachées qui, selon eux, sont faciles à désigner et dont la qualité est fortement douteuse puissent être encore proposés sur le marché algérien. Et de nous rappeler dans la foulée que «même si le ministère du Commerce a réussi à stopper le flux des pièces contrefaites, il n'arrive toujours pas à contrôler le marché des importations des pièces de basse qualité car il est réalisé face à une multiplication de circuits d'approvisionnement et d'offres de plus en plus concurrentielles ». Par ailleurs, à notre question de savoir si dans les circuits d'approvisionnement il n'existerait pas des importateurs qui activent en conformité avec la réglementation en vigueur ? Un de nos vis-à-vis, bien au fait de la législation, nous a rappelé que tout importateur du secteur doit remettre aux services compétents en la matière une série de certificats du produit qu'il désire introduire sur le territoire national. Il nous a expliqué, dans le détail, que sur la liste de ces documents on retrouve le certificat de conformité (présenté par le fournisseur et certifiant la qualité de son produit), le certificat d'origine (apparemment abandonné depuis deux mois, et présenté par le fournisseur encore une fois, et sur la foi de l'usine de fabrication de son produit), le EUR1 (servant à des calculs de réduction sur les taxes, selon les accords Algérie/ UE), le EX1, une déclaration d'export du fournisseur, le document de contrôle de qualité, exigé par les services de la DCP, et délivré par un organisme de contrôle indépendant chargé de vérifier de visu la qualité et la quantité de celle-ci (des bureaux comme le SGS ou Bureau Veritas, etc., entre autres), etc.
Autant donc de barrières qui, selon beaucoup de professionnels du secteur, sont nécessaires car «elles permettent d'assainir le filon et de faire émerger des importateurs soucieux de la qualité». Cependant «cette série de documents à fournir signifie surtout une incapacité à contrôler la qualité des pièces importées», nous ont fait observer des exposants. Ce qui veut dire, en d'autres termes, que l'Etat, incapable de disposer d'appareils et d'institutions de contrôle et de certification fiables en Algérie, a déplacé le problème en exigeant des certificats auprès des fournisseurs. «La mesure est justifiée mais la brèche est ouverte», ont dénoncé des experts en la matière. Ces derniers qui, par ailleurs, pensent que si l'on veut vraiment lutter contre les revendeurs véreux de la pièce détachée il faudra renforcer d'une part les services des Douanes avec des moyens modernes permettant la détection de produits contrefaits et, d'autre part, le contrôle de l'Etat dans le marché national pour pouvoir assainir la vente en général. Cela est d'autant plus très attendu quand on sait que le créneau de la pièce détachée en Algérie, deuxième grand marché sur le continent après l'Afrique du Sud, est en proie à une importante contrefaçon aux conséquences dramatiques sur les usagers des voitures.
Z. A


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