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Report de l'assemblée générale élective du COA Suite à une réunion du président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, avec la commission des observateurs indépendants
Photo : S. Zoheir Par Abdelghani Aïchoun Dans un communiqué, parvenu hier à notre rédaction, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, a décidé de reporter l'assemblée générale élective de l'instance qu'il dirige à une date ultérieure. Celle-ci, rappelons-le, était prévue pour le 4 décembre prochain puisque le COA voulait organiser les deux assemblées, ordinaire et élective, le même jour. Finalement, il n'y a que l'AGO qui se tiendra à cette date. Cette décision de surseoir à l'organisation de l'AGE a été prise suite à la réunion qui a regroupé, jeudi dernier, Berraf et Hamid Oussedik, le président de la commission des observateurs indépendants (COI), créée par le ministère de la Jeunesse et des Sports le 11 novembre dernier à l'effet, entre autres, de «veiller au bon déroulement des élections relatives au renouvellement des instances sportives nationales et d'en garantir la sérénité, la transparence et la régularité». «Des discussions fructueuses, marquées par le sens des responsabilités et la volonté d'épargner à la grande famille sportive toutes formes de dérapage qui entraîneraient inéluctablement des préjudices graves, ont abouti à une solution empreinte de sagesse», lit-on dans le communiqué de l'instance olympique. Pour rappel, le COA avait annoncé le 8 novembre dernier que son AGE aurait lieu le 4 décembre prochain, alors que les règlements stipulent que les élections du comité olympique, qui se tiennent tous les quatre ans, ne peuvent être organisées que durant l'année suivant celle des JO et après le renouvellement de toutes les fédérations. Le président du COA, Mustapha Berraf, avait justifié la décision d'avancer l'AGE «par des considérations politiques». Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, avait, pour sa part, écarté l'éventualité de la tenue de l'AG élective du COA le 4 décembre. Cette date précède, en effet, celle des fédérations sportives nationales qui, habituellement, tiennent leurs AG électives avant celle de l'instance olympique. Pour dire que la commission des observateurs indépendants, dont est membre également Cherif Tifaoui, ancien président du Conseil national du sport, du COA et de la FAKT – seule fédération à avoir organisé une coupe du monde depuis l'indépendance -, dont l'engagement en faveur du sport national, au vu de ses contributions et ses réflexions relatives au sujet, est connu de tous, a entamé son travail quelques jours seulement après son installation et a pu faire éviter au Mouvement sportif national une «polémique», qui se dessinait à l'horizon et qui n'aurait fait qu'alourdir un climat déjà délétère. A ce propos, il faut dire qu'une véritable «révolution» s'impose au sein du mouvement sportif national et ce, au vu des mauvais résultats dans les différents rendez-vous sportifs internationaux et la violence qui ne fait que s'accroître dans nos enceintes sportives ces dernières années. Un «renouveau» qui passe inéluctablement, entre autres, par une bonne organisation des assemblées générales électives des différentes fédérations de façon à faire émerger les personnes qu'il faut et qui puissent opérer ou du moins initier le changement. Donc, cette commission des observateurs indépendants, composée de personnalités auxquelles rien ne peut être reproché, fera en sorte que ces futures élections se déroulent dans «la sérénité, la transparence et la régularité». De la sorte, même dans les cas où il y aurait, au niveau de certaines fédérations, comme ça s'annonce déjà, une multitude de candidatures, elle s'assurera du bon déroulement de ces élections. De plus, même en ce qui concerne l'interprétation des lois et des textes de la République, ainsi que de ceux des instances internationales, ces personnalités ont assez d'expérience pour ne pas faire la moindre entorse aux règlements. D'ailleurs, le président de la commission des observateurs indépendants, Hamid Oussedik, a prié les présidents des différentes fédérations de lui communiquer le calendrier concernant les assemblées générales électives «suffisamment à temps» et ce, pour un meilleur suivi des dossiers, permettre de contribuer à leur bon déroulement et garantir la sérénité. En dernier lieu, et pour ne pas faire du «bon déroulement» de ces élections une finalité, les membres de cette commission ont estimé qu'il faut aller, dès la fin du renouvellement des instances sportives, vers une large et réelle concertation afin de parvenir à la refondation du sport national.
