Le gisement de marbre de la carrière de Filfila sous-exploité Le gisement de marbre de la carrière de Filfila (Skikda) est sous-exploité, a estimé samedi à Skikda le directeur de la PME et de l'artisanat (DPMEA), en marge de l'inauguration du 3ème Salon national du marbre. S'exprimant au cours de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation, organisée à l'initiative de la DPMEA en collaboration avec la Chambre d'artisanat et de métiers des wilayas de Skikda et de Guelma, il a souligné que la région de Filfila recèle un important filon de bonne qualité, notamment les marbres blanc et gris, connus sur tout le pourtour méditerranéen. Selon M. Bouaziz, des études ont révélé que le marbre de Filfila a été abondamment exploité par les Romains qui s'en sont beaucoup servis, compte tenu de la haute qualité de ce matériau facile à sculpter, pour l'ornement des palais de l'empire. Le gisement en question pourra encore être exploité durant une période de 110 ans, ont assuré les organisateurs du salon. Un représentant du ministère de la PME et de l'Artisanat, présent à ce salon, a souligné pour sa part que cette manifestation est organisée pour favoriser les échanges d'expériences entre les professionnels du marbre et contribuer à la pérennité des artisans qui travaillent ce matériau noble. Le 3ème Salon du marbre de Skikda se tient à la salle Aïssat Idir, au centre de Skikda, jusqu'au 24 novembre. Il accueille 40 participants représentant 16 wilayas, dont 15 artisans locaux, spécialisés dans la sculpture et le travail du marbre, de la pierre, de la poterie, de la céramique et du plâtre. Adapter l'enseignement supérieur à l'emploi La nécessaire adaptation du secteur de l'enseignement supérieur au marché de l'emploi a été soulignée samedi à Biskra par les ministres de l'Enseignement supérieur et du Travail lors d'une rencontre sur le thème.Dans des déclarations de presse en marge de la conférence internationale sur l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés, les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, et du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, ont affirmé que les ressources humaines annuellement formées par les universités et mises sur le marché de l'emploi constituent «un réel défi qu'il faut sérieusement penser à prendre en charge».«Nous voulons parvenir à une adaptation entre le marché de l'emploi et les formations universitaires», a affirmé M. Louh, estimant que cela repose sur des démarches fondamentales «intégrant la politique de formation» au marché de l'emploi par notamment l'encouragement des «initiatives entrepreneuriales» des jeunes pour créer «le plus grand nombre de petites entreprises, notamment celles recourant à une main-d'œuvre intensive».