La JSK est en train de vivre, apparemment, l'une de ses pires saisons. L'arrivée à la barre technique –s'il n'y a pas un retournement de situation de dernière minute– de l'ancien international, Moussa Saïb, qui, rappelons-le, avait quitté le club à la fin de l'exercice précédent après une bonne saison, est perçue par les supporters kabyles comme une délivrance, d'autant plus que celui-ci, contrairement aux coachs qui avaient été sollicités par le président de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, à l'exemple du Français Bernard Simondi, connaît très bien la maison. La JSK va très mal cette saison et il faut un véritable «mobilisateur» pour remettre les pendules à l'heure. Il est à noter que les Canaris occupent la 14ème place en compagnie de l'AS Khroub, avec 12 points seulement, à 10 points du leader, la JSM Béjaïa, mais avec 4 matches en moins. Pour dire que, dans le fond, rien n'est perdu pour Abdeslam et ses coéquipiers, à condition qu'ils se ressaisissent à temps. Seulement, ce qui fait peur, pour l'instant, aux nombreux supporters des Canaris, c'est cette incapacité des joueurs à se surpasser à domicile. Rater plusieurs sorties chez eux est, généralement, synonyme d'une saison catastrophique. Et la JSK n'arrête pas, depuis le début du championnat, d'enregistrer des contre-performances à domicile. Sur six matches joués au stade du 1er Novembre, les Canaris n'en ont remporté qu'un seul. Les autres sont des matches nuls. Moussa Saïb aura comme dure mission de redresser la barre à quelques semaines seulement de la fin de la phase aller. De plus, l'équipe devra disputer, dans moins d'un mois, la Coupe des clubs champions de l'UNAF face au club marocain des FAR. Après le départ de Saïb durant l'intersaison, Hannachi avait recruté le Roumain Moldovan, qui n'avait pas trop duré, avant de se rabattre sur Ifticene. Suite aux nombreux mauvais résultats enregistrés par le club, celui-ci a dû se résigner à démissionner également. Donc, cette instabilité au niveau de la barre technique y est pour quelque chose dans ce qui se passe à la JSK. Il est même à se demander pourquoi avoir laissé Saïb s'en aller pour le faire revenir quelques mois après. En tout cas, avec l'entame de la phase retour, normalement, l'instruction de la Fédération algérienne de football (FAF) concernant l'obligation faite aux clubs de ne recruter que deux entraîneurs au plus par saison va être mise en application. A partir de là, les uns et les autres devraient réfléchir longtemps avant de démettre un entraîneur. A. A. Tunisie : après Biskri, Accorsi contacté Encore un revirement ! Après Maher Kanzari, voilà un autre flop au CSHL avec le désistement de l'entraîneur algérien Mustapha Biskri. Attendu samedi à Tunis venant d'Alger, Mustapha Biskri, qui a donné son accord pour entraîner le CSHL avec un salaire de 5 000 D, a appelé Mongi Bhar pour lui annoncer qu'il venait d'être désigné dans le staff technique national par la FAF. Après cette 2ème piste abandonnée, le CSHL est entré en contact avec l'entraîneur français Jules Accorsi.