Au moins huit morts dans un attentat-suicide à Peshawar Un kamikaze a tué au moins huit personnes et blessé 45 autres, hier, lorsque sa moto a percuté un autobus de passagers à Peshawar, grande ville du nord-ouest pakistanais en proie à des violences pré-électorales, ont indiqué les autorités. Le kamikaze a tenté de se faire exploser au passage de Sahibzada Anees, un haut responsable local, mais a raté sa cible et est entré en collision avec un autobus bondé dans le quartier de Jehangir Abad, selon des sources policières locales. Selon des experts de la police, le kamikaze avait six kilogrammes d'explosifs sur lui pour cet attentat. Une dizaine de personnes ont été tuées ce week-end près de Peshawar dans des attaques contre des candidats aux élections générales du 11 mai et leurs sympathisants. Depuis un peu plus de deux semaines, au moins 56 personnes ont perdu la vie dans des violences pré-électorales au Pakistan. Le mouvement des talibans du Pakistan (TTP), hostile à ces élections et aux partis laïques à la tête de la coalition sortante, a revendiqué la grande majorité de ces attaques.
Les Emirats mécontents du rapport du département d'Etat Les Emirats arabes unis, alliés des Etats-Unis, ont exprimé leur mécontentement après le dernier rapport du département d'Etat sur les droits de l'Homme dans cette monarchie du Golfe estimant qu'il était «biaisé». Le ministère des Affaires étrangères a exprimé «son étonnement» face à ce rapport qui «reflète une vision biaisée de la situation des droits de l'Homme aux Emirats et ignore les réalisations du pays dans ce domaine», dans un communiqué publié dimanche soir par l'agence officielle WAM. Il souligne que les Emirats «sont soucieux du respect des droits de l'Homme et des libertés» et qu'ils constituent «une société ouverte et tolérante attirant de nombreuses nationalités». «Le rapport met l'accent sur les violations prétendues de droits de l'Homme mais évite de mentionner les réalisations des Emirats dans ce domaine ou la promotion des droits de la femme», ajoute le communiqué. Le rapport du département d'Etat publié le 19 avril critique «les arrestations arbitraires, les détentions dans le secret, les limites imposées aux libertés civiles et le fait que les citoyens n'aient pas la possibilité de changer de gouvernement» et souligne «le manque de transparence et d'indépendance de la justice». Il critique aussi le traitement de la main-d'œuvre expatriée, estimant que «le gouvernement a limité les droits des travailleurs étrangers» et «les mauvais traitements des domestiques étrangers et d'autres travailleurs immigrés, dont les abus sexuels».