Par Hasna Yacoub Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dont l'état de santé «s'est nettement amélioré», doit observer «une période normale de repos prescrite par ses médecins», a indiqué, hier, un communiqué de la présidence de la République. «Les premières investigations effectuées à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d'Aïn Naâdja (Alger), où le chef de l'Etat avait été admis le samedi 27 avril 2013, suite à l'accident ischémique transitoire sans séquelles qu'il a subi, avaient montré que son état de santé ne suscitait aucune inquiétude», rappelle le communiqué. «Ses médecins lui avaient recommandé, néanmoins, des explorations médicales complémentaires à l'hôpital parisien du Val-de-Grâce, à l'issue desquelles le président de la République va entamer la phase de repos prescrite», conclut la même source. La présidence communique, pour la première fois, sur l'état de santé du chef de l'Etat pour rassurer quant à sa nette amélioration. Le communiqué ne précisera, cependant, pas la durée de repos prescrite au président Abdelaziz Bouteflika. Selon France 24 qui cite le standard de l'établissement hospitalier, le chef de l'Etat aurait même quitté l'hôpital parisien du Val-de-Grâce après une dizaine de jours d'hospitalisation. Rappelons que malgré sa maladie et son hospitalisation, le président de la République a adressé, par le biais de l'Agence officielle de presse (APS), deux messages aux Algériens, l'un la veille du 1er Mai et le second à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier. «Il m'est très difficile, alors que je me trouve dans un hôpital à l'étranger, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés du peuple algérien pour célébrer la fête des travailleurs et assister aux finales de la Coupe d'Algérie de football et de la Coupe d'Algérie militaire», avait indiqué le Président, dans son premier message. Il faut dire que les messages adressés par le Président, les assurances données par le professeur Bougherbal ou encore la déclaration du Premier ministre qualifiant l'état de santé du chef de l'Etat de «pas du tout grave», n'ont pas pu empêcher les plus folles rumeurs de circuler. Il est tout à fait compréhensible que l'état de santé du Président préoccupe. Il est donc primordial que les institutions officielles fassent «preuve de transparence» au sujet de l'état de santé du Président et continuent d'actualiser les informations. Rappelons enfin que le président Bouteflika a été transféré le samedi 27 avril en France après un accident ischémique transitoire et que son transfert a été décidé par ses médecins afin d'effectuer «des examens complémentaires». Le lendemain de l'hospitalisation du chef de l'Etat, le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné le chef d'Etat avant son transfert à Paris, avait affirmé que l'état de santé du Président «évoluait bien» et qu'il n'avait subi «aucune lésion irréversible. Le chef de l'Etat doit compléter son bilan et récupérer un peu de la fatigue occasionnée par cette affection». H. Y.