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L'Afrique est une région à fort potentiel pouvant contribuer à la relance de l'économie mondiale Bensalah l'a souligné hier au Forum économique mondial sur l'Afrique à Cap Town
L'Afrique est désormais reconnue comme une région à fort potentiel pouvant contribuer à une relance soutenue de l'économie mondiale, a indiqué vendredi à Cap Town (Afrique du Sud) le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Replacée dans une dynamique d'intensification de l'activité économique, l'Afrique est désormais reconnue comme une région à fort potentiel dont la valorisation optimale contribuerait à une relance soutenue de l'économie mondiale», a affirmé M. Bensalah dans son intervention au Forum économique mondial sur l'Afrique dont la 23e réunion est organisée sous le thème : «Réaliser le potentiel de l'Afrique.» Aujourd'hui le PIB de l'Afrique atteint 1 700 milliards de dollars, un montant qui, selon M. Bensalah, est «légèrement supérieur à celui de l'Inde» tout en rappelant que «l'Afrique connaît depuis plus d'une décennie une relance économique qui s'est traduite par une croissance annuelle moyenne supérieure à 5%». «Cette évolution est le résultat d'efforts considérables des pays africains qu'illustrent le quadruplement durant la même période de la mobilisation des ressources internes et le décuplement des flux d'investissements directs internationaux à destination du continent» a-t-il estimé. Il a toutefois souligné que «l'Afrique est consciente des facteurs de fragilité qu'elle s'attache à traiter pour assurer une croissance à long terme à la mesure de son vaste potentiel, et qui soit inclusive et équitable». Cette croissance, selon M. Bensalah, passe «par l'accélération des processus de développement agricole et industriel qui constituent les vecteurs primordiaux de la diversification économique et de la génération d'emplois». D'où la nécessité, a-t-il dit, de «la diversification des capacités productives pour réduire la vulnérabilité à la volatilité des cours des matières premières d'exportation et l'accroissement de l'offre d'emplois pour répondre à une demande estimée à près de 10 millions par an d'ici 2060». C'est pourquoi, a-t-il expliqué, l'Afrique «accorde dans ce cadre une plus grande attention au secteur agro-alimentaire, car elle dispose d'un potentiel agricole considérable qu'elle s'attelle à valoriser». A terme, a-t-il encore soutenu, «l'Afrique pourra devenir un important exportateur net de produits alimentaires, d'autant que 60% des terres non cultivées se trouvent sur le continent». Pour ce qui est de la priorité à l'industrialisation en Afrique, «elle vise, a-t-il dit, non seulement l'optimisation de la valeur ajoutée par une transformation accrue de ses matières premières mais aussi l'insertion active dans les chaînes de valeur de la production mondialisée». Dès lors, l'agriculture et l'industrie constituent, a-t-il noté, «des volets particulièrement prometteurs pour l'expansion du partenariat entre l'Afrique et le secteur privé international». Le Forum économique mondial sur l'Afrique a, selon M. Bensalah, «surtout, permis d'illustrer les potentialités et les atouts de l'Afrique ainsi que les perspectives réelles qu'ouvrent les avantages compétitifs qu'elle offre en tant que nouveau pôle d'attraction pour les investissements». Pour le représentant de l'Algérie, ce forum «s'est avéré précieux pour sensibiliser la communauté internationale des affaires aux grands défis auxquels l'Afrique est confrontée et aux stratégies et aux priorités de l'Union africaine et du Nepad pour y faire face». APS