Synthèse de Sihem Bounabi Le coup d'envoi de la 7e édition du Festival culturel national du théâtre de marionnettes (Fcntm), a été donné lundi dernier à Aïn Témouchent et se poursuivra jusqu'au 30 juin prochain. A cette occasion, le ministère de la Culture, représenté par Mohamed Bouchahlata, a annoncé trois mesures d'encouragement au théâtre de marionnettes, afin de promouvoir le théâtre pour les enfants et «lui venir en aide et l'encourager», rapporte l'APS. Ces mesures consistent en, premièrement, l'insertion des troupes participantes au festival d'Aïn Témouchent, à compter de la deuxième quinzaine de ce mois, dans le programme de tournées organisées par le ministère de la Culture à travers les wilayas du pays concernant la distribution des produits culturels et artistiques. Deuxièmement, à l'ouverture des espaces culturels aux associations et coopératives exerçant cet art pour contribuer à son développement. Troisièmement, à accorder la priorité à ces associations et coopératives pour bénéficier du Fonds national de soutien aux arts et littérature en vue de leur développement. Suite à cette annonce Bouchahlata a invité les personnes concernées par ces mesures à se rapprocher du ministère pour bénéficier des services de ce fonds. Pour sa part, le commissaire du festival, Ahmed Mouâdâa, a précisé que cette 7e édition sera marquée par la qualité des œuvres sélectionnées pour le concours, par la formation de grande qualité qui sera ouverte aux 20 troupes ayant émis le vœux de participer à ce festival et la participation, pour la première fois, d'une troupe venant d'une wilaya du sud du pays, celle de Ouargla. Cette 7e édition verra la présentation de huit spectacles en concours (In) et 26 autres en hors compétition (Off) dans les communes de la wilaya. Des ateliers de formation sont également organisés dans le cadre de la manifestation, notamment ceux animés par Maria Nykanen, une marionnettiste et metteur en scène, native et venue d'Helsinki, la capitale de la Finlande. Cette artiste multiple qui doit assurer, bénévolement, trois journées de formation théorique et pratique au niveau de cinq ateliers, s'est dite très contente de lier connaissance avec la marionnette algérienne qu'elle ne connait pas, lors de la conférence de presse qui avait été animée dimanche passé, rapporte l'APS. Cette formation s'articulera autour de trois axes : comment le marionnettiste traite la mort, les espaces scéniques réservés à chaque spectacle et la femme qui se dévoile ou pourquoi la femme a besoin de la marionnette. La marionnettiste finlandaise avait également affirmé a cette occasion que «La marionnette n'est pas limitée dans l'âge, au contraire elle s'adresse à tous les publics, et, en même temps, consolide et conforte les relations enfants-parents». Elle a également ajouté à propos de cette art à part entière : «La marionnette c'est comme à l'opéra, on peut l'écouter sans comprendre la langue. On peut comprendre beaucoup de choses. C'est la langue des artistes qui est la plus intéressante» S. B.