Le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Okba Gougam, a réitéré, mardi à Alger, que l'absence de la sélection féminine des 17es Jeux Méditerranéens, prévus du 20 au 30 juin 2013 à Mersin (Turquie), était justifiée par une «surcharge de calendrier, pas par autre chose». Invité du Forum du quotidien El Moudjahid, M. Gougam s'est montré surpris par «tous les commentaires qui ont suivi la décision de la fédération de ne pas envoyer l'équipe féminine à Mersin, alors que ce choix est plus que logique vu la surcharge du calendrier national». «Selon le calendrier de la compétition nationale, le championnat d'Algérie féminin se termine le 15 juin. Par conséquent, comment peut-on inscrire nos volleyeuses pour prendre part au rendez-vous de Mersin qui débute le 20, soit 5 jours seulement après la fin du championnat ? C'est une programmation pas du tout sérieuse dont nous payons les frais», a-t-il pesté. Le patron de la FAVB a expliqué que son instance était obligée d'avancer la fin du championnat féminin au 15 juin alors que le calendrier initial l'avait fixée au 5 juillet, tandis que le championnat masculin a pris fin en mai. «Même l'équipe masculine engagée aux Jeux Méditerranéens 2013 et également aux Jeux Islamiques en Indonésie, en octobre prochain, aurait été confrontée au même problème si la date initiale des Jeux Islamiques avait été maintenue pour début juin», a fait savoir M. Gougam, assurant que la fédération devait «préserver les athlètes de la saturation qui peut leur faire beaucoup de mal». Selon le premier responsable du volley-ball algérien, «les joueurs et joueuses se plaignent du rythme infernal qui leur est imposé. Certains d'entre eux m'ont affirmé qu'ils n'ont pas bénéficié de repos suffisant depuis trois ans. Il est de notre devoir de les protéger. Les athlètes sont des êtres humains et ont besoin de repos». Interrogé sur un prétendu différend qui l'oppose à la volleyeuse internationale, Fatma-Zohra Oukazi et évoqué dernièrement par la presse nationale, Okba Gougam a assuré qu'il n'«existait aucun problème». «L'équipe nationale est un collectif qui est au-dessus de tout le monde et son intérêt passe avant tout. Oukazi est une joueuse qui fait partie de l'équipe nationale et doit se soumettre au règlement intérieur qui la régit», a conclu M. Gougam, élu en mars dernier à la tête de la FAVB pour le mandat olympique 2013-2016 en remplacement de Mustapha Lemmouchi.