De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Après deux journées de prospection presque en «catimini», effectuée par la délégation grenobloise arrivée à Constantine vendredi dernier, place au concret qui devait se matérialiser hier en fin d'après-midi par la signature d'un protocole d'accord entre ces deux localités. «Le jumelage reprend de plus belle», s'est félicité le maire Chibane. Au moins sept volets ont intéressé les deux partenaires. Nous citerons, entre autres, l'aménagement des espaces verts, la collecte des déchets, l'éclairage des ponts, la restauration du vieux bâti, mais aussi une convention qui devait être paraphée avec l'université de Constantine. Par ailleurs, un jumelage avec le lycée Meriem et Fadila Saadane figure au programme. Quant au secteur de la santé, il a été reporté à une autre date en raison de l'absence du responsable français chargé de ce volet. Sur un autre chapitre, le secteur qui aura intéressé les Grenoblois est lié à l'investissement dès lors que la cartographie de la wilaya de Constantine demeure en quête d'un nouveau souffle en la matière loin des marchés déjà opérationnels se résumant à la pharmaceutique, à l'agroalimentaire et au bâtiment. Ainsi, les deux Chambres signeront une convention après que les émissaires commerciaux eurent visité samedi dernier la zone industrielle. En somme, un jumelage qui renaît de ses cendres, atteste le P/APC, ajoutant que «des réunions périodiques s'effectueront pour assurer un bon suivi des chantiers engagés». Constantine, qui n'a encore rien vu de ces jumelages récurrents sur papier, aspire à visualiser du concret loin des échanges d'affaires… ne concernant qu'une frange d'habitués. N. H. Aménagement urbain au Khroub : le blâme du wali L'entreprise d'architecture et d'urbanisme, qui s'affairait dans un passé récent à la réalisation de la nouvelle aérogare de Constantine avant de se voir enlever le projet à cause du «retard», avance-t-on, ne semble pas faire l'unanimité dans la perfection de son œuvre. En effet, lors d'une sortie d'inspection hier à la commune du Khroub, menée par le chef de l'exécutif, il s'avère que cette entreprise chargée des travaux d'aménagement urbain de la cité dite 1 600 logements n'aura pas porté son travail sur le volet esthétique escompté par les autorités. C'est pourquoi le wali a ordonné au DUC de revoir sa copie dans l'offre des projets. Il est fort probable que le projet d'aménagement des 12 hectares, estimé à près de 8 milliards de centimes, soit réorienté vers un autre opérateur. Du moins, c'est ce que l'on apprend. Une réunion devrait regrouper le P/APC de cette commune et l'ensemble des responsables du secteur pour booster les 8 projets restants dont le montant s'élève à 79 milliards de centimes.