Après l'augmentation des prix des produits alimentaires enregistrée au mois d'août dernier, les consommateurs font face, depuis le début du mois de novembre, à une autre augmentation des prix à la consommation, touchant les produits les plus prisés par les ménages à faible revenu. Alors qu'aucune augmentation n'a été prévue par les services du commerce, dans les magasins d'alimentation générale et de volaille, nous avons constaté que le prix du kilogramme de viande blanche et le prix des œufs ont grimpé progressivement pour devenir vertigineux. En effet, le prix de l'œuf à l'unité est passé de 7 DA, en septembre, à 11 DA, alors que le poulet vidé est cédé à 270 DA le kilogramme. Selon un aviculteur, la hausse du prix du plateau d'œufs, est due aux augmentations qui ont touché l'énergie électrique et les aliments de volaille. Face à cet état de fait, les consommateurs s'interrogent sur le silence observé par les responsables du secteur, particulièrement le ministère, qui n'a rien entrepris encore afin de stabiliser les prix à un seuil supportable pour les ménages, comme c'est le cas pour la semoule, la pomme de terre et le lait, dont les prix ont pu être maintenus à un niveau abordable.