C'est au courant de ce mois d'août qu'entreront en vigueur les textes portant mise en œuvre des dispositions de l'indemnité de contagion pour certaines catégories des personnels de la santé. Une indemnité mensuelle qui sera perçue avec un effet rétroactif accordé à compter du 1er Janvier 2012. Cette information donnée par l'APS a été recueillie auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Selon les déclarations du responsable de la cellule de communication au ministère, M. Slim Belkessam, «ces textes d'application font suite aux dispositions du décret exécutif du 20 mai 2013 relatif à l'indemnité de risque de contagion au profit des personnels des établissements publics relevant du secteur de la santé». Ce même responsable a rappelé que «les propositions introduites par le ministère ont permis une augmentation substantielle de 200% de l'enveloppe financière consacrée à cette prime, ainsi que celle concernant l'indemnité de garde». Pour ce qui est de cette indemnité mensuelle relative au risque de contagion, il faut savoir qu'elle a été élargie «à d'autres catégories professionnelles exerçant dans les services présentant un risque de contagion ou des activités intensives à haut risque». Pour rappel, cette prime a été accordée sur instruction du Premier ministre M. Abdelmalek Sellal et a été accueillie avec satisfaction par les syndicats de la santé qui ont observé des mouvements de protestation à maintes reprises avant d'aboutir à ce résultat. Mais le combat des professionnels de la santé n'est pas encore terminé même s'ils estiment que «les revendications des syndicats commençaient à être prises en charge». Car en effet, la révision du statut des enseignants en paramédical n'a pas encore été concrétisée et le Snpep était en attente d'autres rencontres avec la tutelle pour l'examen de cette question. Même le Snpsp relève que «plusieurs de ses revendications n'ont pas encore été satisfaites à savoir la révision des statuts des professionnels de la santé, l'avancement des carrières professionnelles, l'étude des équivalences entre les différents diplômes des praticiens et la révision des plans salariaux». La tutelle, elle, se dit disposée à poursuivre le dialogue avec les syndicats de la santé et a étudié les différents points de leurs plateformes de revendications. B. A.