L'heure est à la revanche du côté du Bayern de Munich. Lors de la finale de la C1 2012, les Bavarois ont perdu le titre suprême devant leur public à l'Allianz Arena. Une défaite au goût amère de laquelle les coéquipiers de Frank Ribéry, en lice (avec Lionel Messi et Cristiano Ronaldo) pour le trophée du meilleur joueur européen qui sera décerné ce soir, s'en souviennent toujours. A Prague, les Allemands devront faire face à des Blues qui restent sur deux sacres continentaux (la C1 l'an dernier et la dernière C3). Emmenés par José Mourinho, les Londoniens tenteront de dompter l'ogre munichois qui a mis toute l'Europe à ses pieds lors de l'exercice 2012/2013. Pour eux, ça sera une seconde Supercoupe d'affilée qu'ils animeront. L'an passé, ils en avaient jouée une face à l'Atletico de Madrid. Une opposition qui avait viré au cauchemar. Sous la coupe de Roberto Di Matteo, les Anglais s'étaient faits corriger (4/1) par l'écurie espagnole coulant sous les frappes de Radamel Falcao auteur d'un retentissant triplé. Depuis, les choses ont changé au sein de la formation et la barre technique notamment. Rafael Benitez a pris le relais et a mené Chelsea à bon port en remportant l'Europa League. Après, le «Special One» est revenu d'un passage très mouvementé du real de Madrid, qui a remporté cette Supercoupe à 9 reprises en autant d'éditions disputées, devenant le capitaine du navire de Londres. Dans un jour, il affrontera ni plus ni moins que sont éternel rival dans la péninsule Ibérique… Pep Guardiola. L'ex entraîneur du FC Barcelone a succédé à Yupp Henckes à la tête du Bayern. Un duel de coachs qui pimentera un peu plus cette soirée aux allures d'une finale de Coupe aux Grandes Oreilles. Un cachet spécial pour les deux «managers» qui ont toujours eu des rapports tendus et une adversité permanente. Depuis le début de saison, Pep semble avoir du mal à «rebooster» Lahm et Cie qui n'ont pas encore retrouvé le rythme de croisière de l'année dernière. Le faux pas en déplacement, mardi soir, face à la modeste formation du SC Fribourg (1/1) à l'occasion de la 4e journée de la Bundesliga illustre la «méforme» du Bayern en ce début de saison. En face, Chelsea reste sur un nul (0/0) rapporté d'Old Trafford face à Manchester United, lundi. 24 heures de repos en plus est un détail qui pourra peser demain soir au moment où le Bayern tentera de décrocher la seule consécration qui manque à sa galerie. En effet, le club s'est cassé les dents lors des 3 fois où elle a pris part à ce rendez-vous. La Bavière attend toujours ce trophée que leur adversaire avait décroché en 1998 face au Real de Madrid 1 but à 0. Signalons que c'est le l'arbitre suédois, Jonas Eriksson qui sera au sifflet de cet alléchant Chelsea – Bayern. M. T.