Le Club des entrepreneurs et investisseurs du grand constantinois (Ceigc) a tenu, à l'hôtel Hocine de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, une assemblée générale. A l'AGO devait succéder une autre, élective celle-là, devant élire un nouveau président et approuver la composante d'un nouveau bureau. Dans une allocution prononcée devant ses pairs, le président sortant a commencer par faire lecture des bilans moral et financier tout en soulignant la «maigreur» des activités d'une manière générale mais en insistant quand même sur la réalité d'actions engagées au nom des opérateurs économiques durant cette période de «relâchement», imputable selon l'orateur en l'occurrence, O. Mehsas, «à la disparition de l'un des membres du Ceigc». Durant son mandat, le président sortant a auréolé le Ceigc du plus grand charisme auprès d'acteurs économiques et/ou politiques étrangers présents sur le sol national. «Nous nous sommes évertués sans répit à jeter des passerelles avec tous les acteurs situés aussi bien en amont qu'en aval, notamment les ambassades et l'ensemble des structures et organes relevant de leur mission, des activités des opérateurs membres du club d'une part, tout en tenant un discours qui ne démarche pas seulement les partenaires du Ceigc mais tous les opérateurs économiques locaux, voire nationaux dans la mesure où les réalités du terrain leur sont communes», rappellera le président sortant. Il mettra d'ailleurs en exergue l'accompagnement positif pour ne pas dire essentiel de la Chambre de commerce et d'industrie mais aussi de la section locale de la Confédération algérienne du patronat (CAP). «En dehors des rencontres qui nous permettaient de faire le point sur la situation, s'agissant notamment de l'avènement de nouvelles mesures et orientations gouvernementales en matière économique, et donc dans l'objectif d'accompagner les membres du club dans l'harmonisation dans le fond et la forme de leur action en ce sens, de nous entretenir des contraintes et difficultés liées à la gestion et aux procédures, nous avons tout aussi créé une revue périodique dans laquelle étaient consignées noir sur blanc nos démarches, les préoccupations évoquées et leur prise en charge tout en constituant une sorte de lien ombilical avec l'extérieur, une courroie de transmission avec tous les partenaires éligibles dans notre secteur, voire du mouvement associatif très souvent», ajoutera le Dr. Mehsas, qui se désolera néanmoins de la suspension de la revue depuis presqu'une année au motif de l'ensemble des arguments énumérés. S'agissant de la présence intra muros du Club, et plus particulièrement son intégration dans la vie économique locale par l'intégration dans des organes et organismes intervenant ès qualité en ce sens, au sein des commissions ad-hoc, le président confirmera «la présence du Ceigc au niveau d'instances administratives et/ou professionnelles locales à l'image du Calpiref. Quoi que si nous avons été présents dans certaines commissions, le Club a été littéralement écarté, pour des raisons que nous ignorons par ailleurs, de celle traitant du foncier, lequel est-il alors besoin de le souligner est essentiel dans le cadre de l'investissement». O. Mehsas, appelant le nouveau bureau à «interpeller dans un proche avenir qui de droit sur la question parce qu'il ne serait être autrement si les pouvoirs publics nous considèrent comme un partenaire effectif, incontournable sachant que notre notoriété, depuis la création du Club, est incontestable eu égard, encore une fois, à la présence de représentants au sein de l'une des chambres du Parlement où j'ai eu à intervenir pour parler de l'investissement et des contraintes nombreuses et diverses rencontrées. Nous avons également contribué aux séminaires entrant dans le cadre de la concertation nationale engagée par le Cnes sur instruction du chef de l'Etat». Le président du Club reviendra et insistera sur l'obligation de solidarité à laquelle doivent répondre ses membres : «C'est ce qui cimente notre unité et qui fera qu'acte, démarche et velléité d'investissement verront leur initiateur assuré et rassuré de la solidarité professionnelle des autres.» Le bilan moral approuvé, le bilan financier tout aussi avec un solde positif de 630 000 DA en banque et aucun candidat déclaré pour le prochain mandat, O. Mehsas a été plébiscité. Il sera accompagné durant cet exercice d'un bureau composé de 10 membres. Le montant des cotisations individuelles devait être revu à l'issue de l'élection du bureau. A. L.