Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tehmi, a indiqué dernièrement qu'il était déterminé à redorer le blason du sport algérien. Il a annoncé l'élaboration d'un plan de relance du sport qui sera soumis à la commission, chargée de l'élaboration des textes d'application de la loi 13-05 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives, qui a été installée mercredi passé. En une année à la tête de ce département, le docteur en cardiologie s'est engagé à la reconquête des valeurs d'antan et de recréer le climat de confiance entre la population et les sportifs, ainsi qu'à sortir le sport de l'archaïsme. Il a annoncé l'élaboration d'un plan de relance du sport en Algérie, la préparation des textes d'application des lois portant dynamisation et développement des activités physiques. Ces premiers pas dans le chemin qui conduisent à la relance du sport dans notre pays ont, certes, été émaillés de difficultés mais, les années lui ont néanmoins, permis de s'ancrer dans la substance de la mission que lui a confié le président de la République, Abdelaziz Bouteflika , a lui et à son département, qui certes n'est pas du tout facile. Pour l'année 2014, l'agenda du ministère de la Jeunesse et des Sports prévoit le lancement des préparatifs des futures échéances, sur les plans infrastructurel et de la préparation technique des athlètes, la traduction dans les faits des orientations du président de la République concernant la qualification de nos athlètes et nos équipes aux compétitions internationales, l'organisation des compétitions au niveau départemental et national, la mobilisation des populations autour des enjeux sportifs. Mais combien de plan de relance du sport, y a-t- il déjà eu depuis que ce département existe sans que concrètement rien ne soit fait ? A commencer par les centres de formation et les établissements scolaires et universitaires où les jeunes sont censés apprendre les bases des différentes disciplines sportives, le problème d'infrastructures se pose. En football, on enregistre plusieurs stades réglementaires, mais la plupart de ces stades ne disposent pas de tribunes adéquates, ni de tribune de presse, ni de salons d'honneur, ni buvette ni cafétéria, ni de vestiaires propres et bien conçus pour caser les joueurs. On note une absence de commodités dans les locaux qui sont soit délabrés, soit exigus. La pelouse des stades ne suscite pas la pratique d'un football de qualité. Contrairement à certains pays africains tels que l'Afrique du Sud, l'Egypte, la Tunisie, le Maroc, etc., les stades algériens ne disposent pas en leur sein des infirmeries, des hôtels et des restaurants. Malgré les nouvelles technologies de l'information et de la communication, certains stades ne disposent pas de tableaux lumineux électroniques. Quant aux autres sports tels que le handball, le volley-ball, le karaté do, la boxe, le basket-ball, le tennis, l'athlétisme, la natation, malgré le nombre croissant de salles couvertes, le constat est triste. Il est urgent que le MJS s'active à établir un programme hardi de réhabilitation, de construction, de maintenance et d'entretien des infrastructures sportives et de jeunesse sur toute l'étendue du territoire. Ce programme doit prendre en compte non seulement tous les sports et toutes les activités de jeunesse, mais aussi les handicapés physiques et mentaux. Car le développement du sport algérien et des activités de jeunesse passent nécessairement par une pluralité et une modernisation des infrastructures sportives et de jeunesse. L'essentiel des succès qu'à engrangé notre pays était sur la base de la volonté des gens et non des programmes conçu afin d'atteindre des buts. Les médailles d'or, les Coupes d'Afriques et la mise en place d'un réseau d'auberges de jeunesse et d'autres activités, ont été l'expression du talent pure des joueurs enthousiastes et de personnes engagées qui ne rêvaient que de faire du sport et du développement des activités de jeunesse au niveau national et international. A. R.