Ayant tablé sur au moins un match nul lors de son déplacement à Ouagadougou, la sélection algérienne de football a concédé une courte défaite (3-2) face au Burkina Faso samedi en barrage aller des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, un résultat qui lui permet toutefois de continuer à caresser le rêve d'être présent au pays de la «Samba» l'été prochain. Les joueurs algériens sont unanimes d'ailleurs à mettre en valeur les deux réalisations de Feghouli et Medjani en terre burkinabé, estimant qu'elles vaudront leur «pesant d'or» lors du match retour prévu le 19 novembre prochain au stade de Blida. Un petit but permettra aux coéquipiers de Bougherra de composter leur billet pour le grand rendez-vous footballistique planétaire. Une mission pas insurmontable aux yeux des protégés de Vahid Halilhodzic, qui auraient pu revenir de Ouagadougou avec un meilleur résultat si l'arbitre zambien n'avait pas fait preuve de partialité. «On attendra le match retour avec impatience», a lancé l'entraîneur adjoint, Nourreddine Korichi au cours du point de presse organisé à l'issue de la rencontre au stade du 4-Août à Ouagadougou. L'ancien défenseur central des Verts des années 1980 sortait juste des vestiaires, et exprimait par ses propos le sentiment de «révolte» de ses capés très déçus par la conduite du référée de la rencontre. Cette défaite des Verts, la première depuis la précédente Coupe d'Afrique, soit depuis neuf mois, ne semble pas décourager les camarades du gardien de but, M'bolhi. Au contraire, la manière avec laquelle ils ont perdu les débats, notamment après avoir encaissé un troisième but sur penalty très contesté, de l'avis des spécialistes, devra les booster pour renverser la vapeur lors du match retour. L'assistant de Vahid Halilhodzic ne s'est fait d'ailleurs aucun souci après le match. De ses propos au cours de sa rencontre avec les médias, se dégageait une certaine assurance. Il sait pertinemment que les Verts ne sont pas prêts à s'arrêter en si bon chemin, ou, du moins, ce sont là les propos que les joueurs, eux-mêmes, ne cessaient de répéter avant d'affronter les Etalons. Le résultat de la première manche devrait les conforter dans leur conviction. Mais, il faudra admettre que rien n'est gagné d'avance, et que tout se jouera désormais sur le rectangle vert du stade Mustapha-Tchaker de Blida. D'ici là, l'entraîneur national devra bien peaufiner sa stratégie pour le rendez-vous que tout un peuple attend. Il devra notamment revoir certaines choses notamment au niveau de sa défense et au milieu de terrain pour que le rêve se transforme en réalité le 19 novembre.