La promotion de l'image de l'Algérie a été en 2008 au cœur de la politique de tourisme. Le ministre du Tourisme, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, s'est montré bien décidé à booster le secteur, longtemps délaissé, et faire retrouver à la destination Algérie son lustre d'antan. L'année a été particulièrement marquée par la présentation du schéma directeur d'aménagement touristique 2025 qui dégage cinq dynamiques pour développer le tourisme en Algérie, à savoir le plan destination Algérie, les pôles touristiques d'excellence, le Plan qualité tourisme (PQT), le partenariat public-privé et le plan de financement du tourisme. L'année s'est aussi distinguée par une série de rencontres impliquant tous les professionnels du secteur et la signature de nombreux accords de qualité et de performance touristiques avec les compagnies aériennes, les agences de voyages publiques et privées, les hôtels et autres infrastructures touristiques. En ligne de mire, le Plan qualité tourisme (PQT) auquel ont adhéré quelque 200 hôtels et restaurants, aéroports et ports. L'autre volet mis en exergue, c'est la formation du personnel hôtelier en nette dégradation. Le département de Rahmani a initié dans ce sens un nouveau plan national de formation en hôtellerie et en tourisme ainsi qu'une charte visant à former de véritables professionnels en hôtellerie. Les pouvoirs publics ont annoncé par ailleurs, en 2008, l'installation d'une commission chargée d'assurer l'amélioration des prestations de services et de l'hygiène des taxis au niveau de l'aéroport et du port d'Alger. Mais, sur le terrain, ces mesures tardent à voir le jour. Le ministre du Tourisme s'est également engagé à relancer le tourisme saharien, estimant qu'il s'agit d'une priorité pour l'Algérie. En somme, toutes les dispositions annoncées ici et là pour redorer le blason du secteur du tourisme gagneraient assurément à être concrétisées pour rattraper des années de laisser-aller et de laxisme ambiant. A. B.